Deng Xiaoping, fut un homme politique incroyable. Il a rénové la Chine et a réussi à surmonter trois renversements politiques. « Aucun homme politique, ni à l'Est ni à l'Ouest, n'a parcouru un chemin aussi tortueux et aussi rocailleux tout en accumulant autant de réussites ». Franz Uli
En quoi a-t-il révolutionné la Chine, et pourquoi a-t-on retenu son nom dans le monde entier ?
Après avoir décrit son incroyable ascension vers le pouvoir, après une formation complète et une ascension rapide dans le Parti le menant aux plus hautes sphères de la vie politique chinoise, nous verrons, dans la période où il était au pouvoir quels ont été ses échecs, réalisations et quel héritage il a laissé à sa mort.
[...] Les réalisations En mars 1979, Deng rappela qu'il fallait adhérer aux Quatre Principes cardinaux pour maintenir une bonne orientation vers la modernisation. (agriculture, industrie, science et militaire). Deng insista également sur la nécessité de réinstaurer une nouvelle génération de cadres. Ces efforts pour rationaliser les lignes politiques, idéologiques et organisationnelles, remirent la Chine dans la voie d'un développement normal. Deng décida également d'effacer la confusion du peuple concernant le rôle historique qu'avait tenu Mao Zedong. C'est pourquoi le 11e Congrès du Parti, condamna la révolution culturelle mais loua la pensée de Mao. [...]
[...] Immédiatement, les entretiens furent interrompus, et Deng Xiaoping retourna en Chine. On sait que 1966 marquera la rupture des relations entre les deux partis. Rentré en Chine, Deng Xiaoping put se satisfaire d'avoir remis le pays sur pied grâce à son redressement économique. En 1963, son cabinet élabora les 10 points nouvelles directives touchant l'économie rurale sous ordre de Mao. Deng Xiaoping, réservé, refusa ces réformes et proposa en 1964 les nouveaux dix points auxquels Mao répondra en 1965 avec les 23 points La lutte entre les deux hommes devint de plus en plus féroce. [...]
[...] Deng se joignit à ces derniers. Il suivit donc le Comité Central à Shanghai, où il allait demeurer jusqu'au début de l'été 1929. En 1928 il fut élu chef suppléant du secrétariat du Comité Central. Ce n'était encore qu'une petite responsabilité, mais il est le bras droit du nouveau secrétaire général. Comme partout où il était passé jusqu'alors, Deng devint rapidement une personnalité respectée de tous ses camarades. En outre, au bout de quelques mois seulement, il parlait le dialecte de Shanghai sans aucun accent, ce qui, avec son comportement discret, fit de lui l'homme de contact idéal pour le combat mené dans cette dangereuse métropole contrôlée par le Kuomintang. [...]
[...] Puis, Deng Xiaoping se vit confier le poste de commissaire politique de la 129e division, après la mort en janvier 1938 de Zhang Hao. Cette nomination lui permit de faire un grand bond vers le haut de la hiérarchie militaire. Liu Bocheng, président de la Commission des affaires militaires devint son mentor militaire. Pendant près de treize ans, ces deux hommes allaient combattre côte à côte et remporter des victoires déterminantes. Entre janvier et septembre 1938, l'armée Liu-Deng mit près de soldats japonais hors de combat. [...]
[...] Deng Xiaoping, fut chargé de tous les artifices d'un combattant clandestin : agitation masquée, neutralisation des espions Mais ses activités parisiennes n'avaient été qu'un jeu de cache-cache comparé au travail de conspirateur qu'il eut à effectuer à Shanghai. Deng risquait sans cesse d'être démasqué. Pour pouvoir sortir de la ville et se rendre dans la province de Guangxi, Deng décida de demander conseille à un ancien ami de l'époque parisienne : Ho Chi Minh. Celui-ci lui donna de précieux conseils, et Deng put partir avec ses subordonnés. [...]
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