Au lendemain de la victoire britannique à Waterloo (18 Juin 1815), on assiste à la fin de l'hégémonie française en Europe. Ainsi la Grande-Bretagne accentue encore son influence sur l'Europe et sur le monde. Cette supériorité perdure jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Le Royaume-Uni est relativement unifié au XIXe siècle même s'il comprend en son sein l'Angleterre, l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande; le Royaume ne dispose que d'une seule couronne, un seul Parlement, siégeant à Westminster.
On entend par démocratisation le renforcement du caractère démocratique d'un régime, notion alors très novatrice, par la promotion de l'égalité et la limitation des facteurs déterminants socialement. Dès lors, si l'unité du Royaume-Uni est réellement acquise, on peut être amené à penser que la Grande-Bretagne du XIXe siècle est un régime démocratique.
Toutefois, certains facteurs comme le fort poids des traditions dans la vie politique semblent pousser à affirmer tout le contraire.
Comment et dans quelle mesure la Grande-Bretagne du premier XIXe siècle, monarchie parlementaire fondée sur des traditions et des inégalités criantes, parvient-elle à engager une démocratisation de son régime ?
[...] Il fonde l'Association Catholique. Il organise d'immenses meetings, à la fois religieux et politiques. >Balzac Il incarne un peuple tout entier. Les réformes libérales qui y remédient Les conservateurs cèdent du terrain. Wellington et Peel qui dirigent l'Angleterre comprennnent qu'il faut réformer si l'on veut éviter une Révolution. 1828-1829 Bill d'émancipation des catholiques signé par Georges IV avec droits civils, accessibilité à tous les emplois (sauf les plus importants). Mais il dissout l'association catholique irlandaise et fait passer le cens pour les catholiques de 2 livres à 10 livres pour limiter l'afflux d'électeurs irlandais. [...]
[...] Le monarque dispose du droit d'anoblissement et du droit de grâce. Il peut dissoudre le parlement en théorie. Derniers monarques de la dynastie des Hanovre sont très affaiblis > La Reine Victoria, qui prend le pouvoir en 1837 et règne jusque 1901contribue à construire une image moderne de la monarchie britannique. On nomme cette période l »Ere Victorienne Le cabinet ministériel Aux côtés du monarque, il faut noter la présence d'un cabinet ministériel. Les ministres sont nommés par le monarque lui-même, mais doivent posséder une majorité au parlement, ce qui leur confère une certaine légitimité. [...]
[...] Par contre, on retire les Lois sur le Blé (Corn Laws). Formidable expansion commerciale, âge naissant du libre-échange laisser-faire Question irlandaise semble se régler d'elle-même par une catastrophe démographique avec la famine. L'Etat Anglais n'intervient pas, les jeunes irlandais sont réprimés en 1848, il ne reste plus aux Irlandais qu'à choisir l'immigration vers l'Angleterre ou les États-Unis. CCL En conclusion, si on a bien vu qu'une réelle tension démocratique règne dans la Grande-Bretagne du XIX° siècle, il serait faux de conclure sur la démocratisation complète de ce régime dès le début des années 1850. [...]
[...] Le chartisme fédère toutes ces revendications et porte le nom de la charte de 1838: > Election d'un Parlement annuel au SUD secret >Révision de la répartition des circonscriptions pour les rendre plus égales les unes aux autres. >Institution d'une indemnité parlementaire facilitant l'élection d'ouvriers. >Suppression de la clause selon laquelle le cens conditionne l'éligibilité. En tout juste un an, cette Charte reçoit pas moins de signatures vérifiées. Le mouvement passe par des meetings souvent réprimés durant les1840's et par des pétitions. Les chantres du mouvement chartiste sont réprimés très durement en 1847-1848. [...]
[...] Ils dominent la vie politique depuis la fin du XVIIIe jusque 1830's. Sont partisans de la monarchie et de l'Eglise Anglicane établie. II) L'engagement nécessaire dans une période de réformes libérales L'exclusion menace l'unité de la Grande-Bretagne La société légale n'a plus rien à voir avec la société réelle. L'Angleterre du début du XIXe est marquée par des exclusions fondées sur les plans religieux, social et national. Religieux: Depuis la réforme sous Henri VIII, seules l'Eglise d'Angleterre, anglicane et celle d'Ecosse, calviniste, sont reconnues par l'Etat. [...]
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