La fin de la Seconde Guerre mondiale a amené les communistes au rang de sauveurs car diamétralement opposés au nazisme. La popularité du communisme était alors à son apogée et lui a permis de s'imposer facilement en Europe de l'Est. Les pays passés sous son contrôle ont été nommés "démocraties populaires" par l'URSS, en opposition aux démocraties libérales d'Europe Occidentale (comme la France ou le Royaume-Uni).
La question est alors de savoir comment l'URSS a-t-elle asservi ces démocraties populaires et comment celles-ci ont-elles réussi à s'extraire de ce joug ? (...)
[...] Les pays passés sous son contrôle ont été nommés Démocraties populaires par l'URSS, en opposition aux démocraties libérales d'Europe Occidentale (comme la France ou le Royaume-Uni). La question est alors de savoir comment l'URSS a-t-elle asservi ces démocraties populaires et comment celles-ci ont-elles réussi à s'extraire de ce joug ? Nous verrons d'abord comment la domination soviétique s'est manifestée en Europe de l'Est entre 1947 et 1970 -période de crises, pour ensuite étudier la fin des démocraties populaires. A. La domination soviétique s'est d'abord manifestée par deux phénomènes. [...]
[...] Mais l'URSS a aussi affirmé sa domination en réprimant sévèrement les contestations. Les manifestations de 1956 en Hongrie où le peuple réclame plus de droits et de liberté vis à vis de la puissance soviétique (et surtout le retrait de leur pays du pacte de Varsovie) tournent au drame lors de l'intervention militaire des soviétiques (2000 morts). Le dirigeant réformateur Imre Nagy est arrêté et exécuté pour haute trahison. Les grèves multiples en Pologne et le mécontentement général (mené par Gomulka) feront une cinquantaine de morts. [...]
[...] Enfin, l'élimination de tous les autres partis qui s'opposaient au communisme tactique du salami" selon Rákosi, alors président de la Hongrie) et même des non staliniens au sein même du parti communiste (appelée le purges), l'exemple le plus connu étant l'exclusion de la Yougoslavie de Tito. Ces mesures ont donnés les pleins pouvoirs au parti de Staline. Le deuxième phénomène a été celui de la stalinisation. Les démocraties populaires ont dû s'aligner dans tous les domaines aux principes soviétiques. En politique le culte de la personnalité, un parti unique et pas d'élections libres. En économie, la collectivisation des terres, les nationalisations et la planification. [...]
[...] La première cause de l'effondrement des démocraties populaires est l'influence et le rôle décisif des sociétés civiles. L'Eglise tout d'abord où en Pologne le catholicisme, et grâce au Pape Jean Paul II qui était polonais, était un frein au communisme. Les actions des intellectuels ensuite, comme la pétition de Vaclav Havel (la charte 77) en Tchécoslovaquie pour défendre le respect des droits de l'homme. Vient enfin le rôle des syndicats, dont l'exemple le plus frappant est celui de "Solidarnosc" (solidarité) mené par Lech Walesa en Pologne, qui a lancé un vent de révolte contre le gouvernement communiste. [...]
[...] Seule la Roumanie pose problème, le président Ceausescu refusant de quitter le pouvoir. Il sera finalement exécuté avec sa femme le 25 décembre 1989. >CONCLUSION : La domination soviétique sur les démocraties populaires a duré presque cinquante ans et s'est parfois exprimée de façon violente, accentuant le désir de celles-ci à obtenir leur liberté. L'arrivé en 1985 de Gorbatchev à la tête de l'URSS leur a permis de s'exprimer plus librement, pour au final arriver à devenir des états indépendants. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture