L'Europe de l'Est sous domination soviétique de 1947 à 1989 - publié le 02/10/2009

Résumé du document

Composition d'Histoire niveau Lycée sur le parcours des démocraties populaires, de leur création à leur dissolution (1947-1989).

Extraits

[...] Mais les démocraties populaires ne perdent pas espoir de pouvoir se libérer du communisme soviétique. D'ailleurs, lors du 20ème congrès du PCUS, Khrouchtchev annonce la déstalinisation (il condamne les crimes de Staline) et renoue des liens avec Tito, qui est le chef d'état Yougoslave, qui a réussi, tout comme l'Albanie à se détacher du communisme soviétique et à imposer son propre communisme. Ces liaisons vont faire penser aux démocraties que l'URSS accepte désormais les différentes formes de communismes. La Pologne et la Hongrie vont d'ailleurs vouloir se libérer. [...]

[...] Après plus de trente ans d'emprise soviétique, l'Europe de l'Est en est très affaiblie, économiquement et politiquement. C'est avec difficulté que ces pays se reconstruisent socialement et politiquement, et adhèrent à l'économie de marché. De nouveaux maux de sociétés apparaissent. C'est un nouvel enjeu pour l'Europe de l'Ouest, qui investie et aide ces nouveaux pays, tant économiquement, que militairement. [...]

[...] En Tchécoslovaquie, une ligne très dure de communisme est en place, mais ne résistera pas non plus aux manifestations et aux grèves massives fin 1989. Vaclav Havel est nommé président en décembre 1989. La révolution de velours à triomphée. En Bulgarie, le changement s'opère en deux temps. Après la démission du dirigeant communiste Jivkov, un autre communiste le remplace. Ce n'est seulement après ce dernier, qu'un gouvernement de coalition dirigé par les réformistes, en 1990. La Roumanie réussit également à se démocratiser, bien qu'elle mette plusieurs années avant de trouver une stabilité. [...]

[...] Cependant, ces industries légères sont très minoritaires, ce qui provoque un déséquilibre économique. Et tout ceci ne permet pas aux démocraties populaires se rattraper leur retard, car elles doivent en plus payer des remboursements car sont des anciens pays nazis. Et bien qu'au tout début, les populations ont des élans d'acceptations, elles se rendent très vite compte des disfonctionnements du système. Si bien que dès la mort de Staline en 1953, les effets d'un relâchement se font ressentir, et les démocraties populaires essayent par plusieurs fois de se libérer de l'égide soviétique. [...]

[...] En effet, elles veulent se reconstruire après la guerre, et attendent le soutien de l'URSS, car se sont des pays pauvres, et déjà en retard. Seulement l'URSS l'est également, et va diriger l'économie des démocraties populaires dans son propre intérêt, pour se reconstruire elle-même. Pour cela, la même politique économique sera mise en place, ne laissant aucune initiative individuelle aux démocraties populaires. Des planifications sur 5 ans sont réalisées et dirigés par l'organisme d'état GOSPLAN. Ces planifications sont basées sur l'industrie lourde, et ralentie beaucoup l'économie, car tout doit passer par le pouvoir central, ce qui entraîne de la bureaucratie. [...]