Toutes ces démocraties populaires doivent servir de zones tampons, de glacis protecteurs avec le libéralisme. Les collaborateurs nazis sont chassés, non-communistes, hommes politiques de droite, bourgeois... Remplacement total des élites de ces pays par des communistes. Des gouvernements de front nationaux (transitoires) sont mis en place en attendant les élections libres : cela va des communes jusqu'au centre, mais tous les postes importants (justice, police, armée, intérieur) sont entre les mains de ministres communistes (...)
[...] Dans les années 1930, la Tchécoslovaquie est une démocratie parlementaire très dynamique. Les intellectuels gardent en mémoire ce modèle de liberté et rejettent le modèle communiste. En 1968, a lieu un embrasement mondial de la jeunesse. La jeunesse tchécoslovaque va elle aussi contester le modèle communiste. Elle a le sentiment d'avoir un pouvoir politique. Le Stalinien Novotny est alors remplacé par Dubcek. Celui-ci veut accorder de vraies libertés politiques aux tchécoslovaques, supprimer la censure, instaurer une économie de marché, mais sans supprimer le communisme. [...]
[...] Le premier ministre non-communiste élu dans une démocratie populaire est Mazsurecki. Il retourne à une économie de marché. Des élections libres potentielles ont lieu en 1990 et amène au pouvoir L. Walesa. En Hongrie, en 1988, J. Kadar est évincé du pouvoir. En mai 1989, le rideau de fer s'ouvre et cela ouvre la frontière avec l'Autriche. En quelques mois environ allemands partent en passant par l'Autriche et la Hongrie. Le Parti Communiste hongrois se transforme en parti socialiste. Des élections libres sont organisées en novembre 1989. [...]
[...] Cela marque une nouvelle fois la quasi-impossibilité du communisme dans les démocraties populaires d'être démocrate. Cette intervention à Prague fut condamnée par le PC italien, le PC chinois, le PC roumain, et le PC français qui se désolidarisera même du PCUS. Les solutions refuges Tout d'abord l'exemple de la Roumanie. Depuis 1965 c'est le stalinien Nikolaï Ceausescu qui est au pouvoir. Il condamne l'intervention de 1968 en Tchécoslovaquie. Il adopte un positionnement international différent de l'URSS, mais il ne rompt pas avec la Chine ni la Yougoslavie. [...]
[...] La terreur s'abat sur des groupes particuliers dans les démocraties populaires. Les communistes nationaux d'entre deux guerres qui ne devaient rien à Staline dans leur ascension, sont visés en priorité car Staline estime que ces hommes seraient peut-être aptes à la trahir. Il va décider de les éliminer à partir des années 40. Gomulka va avoir la vie sauve mais va être écarté du pouvoir. Rajk, un ministre hongrois, va être condamné et exécuté en 1949, et le slovaque Slansky va être jugé en 1952. [...]
[...] film La vie des Autres). Sont aussi importés les camps de détention on l'ou enferme les opposants. En Tchécoslovaquie il y a eu 422 camps. En 1956, il y avait un million de détenus hongrois dans les camps de détention, soit 10% de la population hongroise. (cf. livre Giandino, Arthur Finch). Il y a aussi eu le modèle des procès à grand spectacle. Dans la fin des années 40 vont se dérouler des procès filmés et diffusés en direct à la télévision et à la radio, où des hommes viennent reconnaître leur traîtrise. [...]
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