La démocratie transformée, Europe occidentale, 1950-1975, droit de l'homme, démocratie stable, croissance économique
En Allemagne, on a pu observer un renforcement de l'exécutif, car les parlements étaient trop querelleurs : « la démocratie du Chancelier » ou « Demokratur » (démocratie et dictature).
En France, le Parlement de la IVe République était peut-être plus puissant encore que celui de la IIIe. C'est seulement en 1958 que de Gaulle créera un régime plus présidentiel.
En Italie, le référendum de 1946 revenait aux procédures parlementaires pré-fascistes.
[...] S'ils étaient ultérieurement désirés économiquement, ils ont été très vite jetés 1965 : loi sur les étrangers en Allemagne de l'Ouest = l'immigration dépendait des besoins du pays et non plus de la demande des ouvriers 1977 : La République fédérale n'est pas un pays d'immigration 1983 : loi visant à promouvoir le désir de retour des travailleurs étrangers 1974 : immigration supprimée en France. Aucun dispositif contre la discrimination ne fut mis en place, et pour la plupart des Etats la meilleure réponse aux tensions raciales était d'encourager les étrangers à rentrer chez eux. A l'exception de la GB, où certaines mesures furent mises en place grâce à l'action de groupes de pression. Il faut surtout souligner que peu d'européens ne se sont rendus compte que l'afflux d'immigrants était globalement positif pour le pays d'accueil. [...]
[...] La démocratie transformée : l'Europe occidentale, 1950-1975 L'immensité de leurs désirs les paralysait George Perec. La démocratie ressuscitée 1948 : art de la Constitution italienne : la République reconnaît et garantit les droits inaliénables de l'homme L'art de la loi fondamentale allemande dispose que Le peuple allemand professe que les droits inviolables et inaliénables de l'homme sont le fondement de toute communauté humaine En Allemagne, on a pu observer un renforcement de l'exécutif car les parlements étaient trop querelleurs : la démocratie du Chancelier ou Demokratur (démocratie et dictature). [...]
[...] Résultat : les marchés du travail européens étaient internationalisés ; le nombre d'étrangers vivant en Europe occidentale tripla en trois décennies. Les arrivants étaient traités différemment : on leur interdisait l'accès dans certains endroits, ils étaient en Allemagne et en Suisse placés sous contrat de courte durée et vivaient dans des foyers, coupés du reste de la population, leurs droits étaient restreints (en GB et France, leur situation était meilleure, mais d'un point de vue social ils souffraient de la même ségrégation. [...]
[...] Migrations Le capitalisme d'après-guerre nécessitait beaucoup de main d'oeuvre et exigeait sa mobilité. 1950 : début de l'immigration de masse, en réponse à un besoin économique mais vite transformée en question culturelle et politique car les étrangers ne disposaient des mêmes droits et prestations que les citoyens européens. Question du racisme refait surface. L'évolution des sociétés multiraciales va vite devenir pour la démocratie européenne un problème aussi vaste que l'égalité des sexes. En 1945, les gouvernements avaient favorisé l'émigration face au chômage de masse, ce qui a favorisé les migrations intra-européennes. [...]
[...] Il y avait ainsi, selon un chercheur, au moins trois mondes (modèles de capitalisme social) en Europe occidentale : catholique-conservateur, libéral et social-démocrate. En tout cas, la part consacrée au social (la dépense sociale par habitant s'accroissait de plus en plus) dans les dépenses publiques augmentaient considérablement (presque la moitié de celles-ci dans certains pays comme le au détriment de la part consacrée à la défense. Elles augmentèrent relativement au revenu national qui croissait lui même très vite par suite du boom. [...]
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