Le général Andrew Jackson (1767-1845) est le 7ème Président des Etats-Unis d'Amérique, en fonction de 1829 à 1837. Personnage marquant du XIXème siècle, son influence sur le système et la vie politique américains est telle que l'on parle de « démocratie jacksonienne » non seulement pour désigner sa législature, mais également pour toute une phase de l'histoire américaine, qui s'étend de 1829 à la guerre de Sécession.
[...] -il s'appuie sur le vote populaire également au cours de l'élection présidentielle elle-même. Si à l'origine la plupart des Etats adoptent un scrutin doublement restrictif (cens et condition de propriété) le suffrage universel blanc masculin se répand, surtout partir de 1817. La légitimité du vote populaire (réparti par Etat) n'est pas véritablement reconnue avant 1828, puisque en 1824 Jackson perd face a John Q. Adams malgré une majorité de grands électeurs et de voix populaires (99 grands électeurs et 41% des voix pour Jackson contre 84 grands électeurs et 30,9% de voix pour Adams). [...]
[...] Conclusion : La démocratie jacksonienne est une phase ambivalente de l'histoire américaine : c'est une transformation réelle de la vie politique des Etats- Unis, à la fois l'aboutissement et le prolongement du processus de démocratisation. Mais c'est également un moment où les limites de la démocratie américaine se développent. Cette phase n'est toujours pas analysée de manière totalement neutre par les historiens, ce qui montre bien que la démocratie jacksonienne a des prolongements dans le présent. La démocratie américaine actuelle est dans la continuité de la démocratie jacksonienne par ses pratiques et ses mythes. [...]
[...] La démocratie jacksonienne : mythe ou réalité ? Introduction : Le général Andrew Jackson (1767-1845) est le 7ème Président des Etats- Unis d'Amérique, en fonction de 1829 à 1837. Personnage marquant du XIXème siècle, son influence sur le système et la vie politique américains est telle que l'on parle de démocratie jacksonienne non seulement pour désigner sa législature, mais également pour toute une phase de l'histoire américaine, qui s'étend de 1829 à la guerre de Sécession. C'est au cours de cette période que le régime étasunien est censé accéder au statut de démocratie, ce qui justifie le nom de démocratie jacksonienne Mais cette vision est controversée ; la polémique porte tant sur la réalité de cette démocratisation que sur l'importance réelle d'Andrew Jackson dans la transformation de la politique américaine. [...]
[...] Cette image est même perceptible dans le discours de ses détracteurs : le premier historien à traiter de Jackson, et critique à son égard, affirme : il est vu comme le 4 Juillet incarné ( ) mais il est avant tout un Ecossais (James Parton, Life of Andrew Jackson, 1860). Ici Parton veut récuser le caractère le plus fort de l'héritage de Jackson, son identification avec le mythe américain. A travers la figure de Jackson, c'est la démocratie jacksonienne qui est consacrée au rang de mythe, non pas comme mensonge ou illusion mais comme un des mythes fondateurs des Etats-Unis. Cette consécration est visible un des supports de figures et de mythes nationaux, les billets de vingt dollars, ou l'on voit le Président Jackson. [...]
[...] Cette augmentation de la participation électorale contribue à la démocratisation des Etats-Unis, puisque elle renforce le caractère populaire de ses institutions. Cet enthousiasme est visible le jour même de l'intronisation de Jackson, quand la Maison Blanche est envahie par une foule de supporters. -La pratique du spoils system qui est introduite par Jackson intéresse directement les citoyens. Cette pratique consiste au remplacement des fonctionnaires fédéraux par des partisans du nouveau Président, afin de garantir la loyauté de l'administration et de permettre un accès démocratique, et non plus élitiste aux postes administratifs. [...]
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