Démocratie américaine, Andrew Jackson, aux lendemains de la guerre de Sécession, 17 septembre 1787, Constitution
La démocratie américaine a vu le jour véritablement le 17 septembre 1787 lors de l'adoption de sa Constitution, et si des amendements sont venus la compléter par la suite, elle reste à ses débuts puis pendant un demi-siècle, l'exclusivité des élites virginiennes dans son exercice. Cependant, cette ligne de conduite va changer lors de l'arrivée au pouvoir d'Andrew Jackson, en 1828, qui institue le début d'un nouvel âge pour le système politique américain. Sa présidence va fondamentalement marquer cet Etat et ouvrir la voie à de nouvelles problématiques pour une démocratie encore jeune et plus que jamais divisée. Ce clivage américain est avant tout géographique et met en opposition un Nord en pleine industrialisation, protectionniste et urbanisé, et un Sud à dominante agraire, esclavagiste et libéral. Devant ces divisions, les instances du pouvoir sont le théâtre d'un combat politique entre partisans d'un renforcement du fédéralisme pour surmonter la crise qui se profile, et militants d'une plus grande émancipation des Etats, à la demande du Sud notamment. Ces divergences politiques vont déboucher sur une guerre civile qui reste le plus grand traumatisme de l'histoire des Etats-Unis : la guerre de Sécession.
[...] HISTOIRE La démocratie américaine d'Andrew Jackson aux lendemains de la guerre de Sécession. La démocratie américaine a vu le jour véritablement le 17 septembre 1787 lors de l'adoption de sa Constitution, et si des amendements sont venus la compléter par la suite, elle reste à ses débuts puis pendant un demi-siècle, l'exclusivité des élites virginiennes dans son exercice. Cependant, cette ligne de conduite va changer lors de l'arrivée au pouvoir d'Andrew Jackson, en 1828, qui institue le début d'un nouvel âge pour le système politique américain. [...]
[...] *Cependant, la question divise : alors que Lincoln est pour une réintégration rapide et veut se montrer clément, il fait face à une opposition importante qui veut faire payer au Sud sa trahison. Lincoln est modéré, mais pas le Congrès, qui s'oppose à la politique de réintégration du président, qui est prêt à réintégrer les Etats dont au moins 10% des citoyens auraient prêté serment à l'Union. Congrès veut 50%. *14 avril 1865 : Lincoln assassiné, son successeur Andrew Johnson ne peut faire entendre sa voix au Congrès. La division des Républicains et l'opposition entre Congrès et exécutif. *Sur la question de la réintégration, les Républicains se divisent entre modérés et radicaux. [...]
[...] *Le Sud perd sa suprématie, ravagé par les combats qui ont eu lieu sur son sol, il passe au second plan économiquement, socialement et politiquement, puisque son honneur est pour longtemps perdu du fait de la trahison que les 11 Etats confédérés ont perpétré à l'encontre de l'Union. *Le Nord, à l'inverse, a vu son industrie stimulée par la guerre et il s'est enrichi. Cependant, la lourde tâche de la reconstruction lui incombe : c'est le début d'une nouvelle ère pour la démocratie américaine. [...]
[...] En 1861, un candidat républicain abolitionniste arrive à la tête de l'Etat : Abraham Lincoln. II] La démocratie à l'épreuve de la guerre de Sécession (1861-1865) Un conflit depuis longtemps enraciné *Si l'esclavage apparait être la principale cause de la guerre civile qui va déchirer le pays durant 4 ans, en réalité elle est issue de problématiques de fond plus complexes. *Ce conflit oppose plus que jamais les Unionistes, soutenant le renforcement du pouvoir fédéral, et les confédérés (dans les 11 Etats qui ont fait sécession, qui eux, soutiennent l'accroissement du pouvoir des Etats. [...]
[...] *Pouvoir présidentiel renforcé alors que Jackson et le parti démocrate qu'il a créé se veulent les héritiers de Jefferson, partisan d'une émancipation des Etats vis-à-vis du pouvoir fédéral. Donc paradoxe. Le pouvoir aux démocrates et la genèse de la guerre de Sécession *Après les deux mandats de Jackson de 1828 à 1837, succession de démocrates sudistes à la tête de l'Etat jusqu'en 1861 quasi-sans interruption sauf entre 1837 et 1844. *Politiques libérales menées : suppression de la Banque Centrale, baisse des droits de douanes à la demande du Sud, qui prône le libre-échange pour exporter le coton et les denrées agricoles qu'il produit massivement alors que le Nord veut plus de protectionnisme pour protéger son industrie naissante. [...]
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