Dès 1945 débute la décolonisation. A la fin de Seconde Guerre mondiale, des mouvements nationalistes profitent de l'affaiblissement des métropoles européennes pour demander une reconnaissance de leur participation à la Guerre. Ils souhaitent en outre pour la plupart devenir indépendants d'autant plus que l'hostilité des Etats-Unis et de l'ONU (Organisation des Nations Unis) vient renforcer la volonté d'émancipation des peuples dominés (...)
[...] Les colonies sont avant tout une question de prestige et lorsque Soekarno proclame l'indépendance de l'Indochine, le Pays-Bas ne voulant pas renoncer à son empire qui est relativement riche en ressource envoie des troupes. Il y a alors une succession de combats et des négociations. La situation devient de plus en plus difficile surtout que les Etats-Unis qui craignent que la situation ne favorise l'expansion du communisme en Asie et l'ONU font pression. Finalement, le 7 novembre 1949, lors des accords de la Haye, le premier ministre néerlandais et la délégation indonésienne signent l'indépendance de L'Indonésie. En 1959, des émeutes importantes ont lieu dans la capitale du Congo. [...]
[...] L'image de l'invincibilité et de la toute puissance des métropoles est remise en cause par les colonies. Les combattants des troupes coloniales estiment avoir le droit d'obtenir l'indépendance pour services rendus à la métropole d'autant plus que leur économie a été mise à contribution avec parfois même des perquisitions. D'ailleurs, la demande d'indépendance de certaines colonies semble tout à fait légitime puisque dès 1942, des promesses d'émancipations ont étés faites à l'Inde et à l'Indonésie. De plus, le Japon s'est servit d'une propagande anti- européenne et s'est présenté comme un libérateur qui souhaite ‘assurer la revanche des peuples de couleur sur les blancs'. [...]
[...] Cette union associe la république et ses possessions qui obtiennent différents statuts (département, DOM, TOM) dont le chef est le président de la république. Dans l'assemblée, il y a un nombre égal de représentants français et d'outre mer mais en réalité, la France joue sur une politique d'association de façade : les représentants d'outre mer n'ont qu'un caractère consultatif. Cette accumulation de faux semblants déclenche en Indochine un profond mécontentement aboutissant à la proclamation de l'indépendance Indochinoise par Ho Chi Minh en 1945. Débute alors à partir de 1946 la guerre contre le Viet-Minh, guérilla du Vietnam. Cette guerre s'effectue en deux phases. [...]
[...] Toute action de l'empereur doit être ratifiée par la France ce qui est loin de satisfaire l'Indochine. A partir de 1949, le Viet-minh est soutenu par la Chine et l'URSS. La Chine fournit une aide matérielle d'une importance sans comparaison avec celle qu'elle lui fournissait jusqu'alors Les Etats-Unis fournissent quant à eux leur soutient à la France. L'Indochine devient un conflit de Guerre Froide où les deux grands, par l'intermédiaire de cette guerre essaient d'imposer leur idéologie. Le 7 mai 1954, l'armée française est battue à Dien Bien Phu. [...]
[...] On voit également apparaître à la fin des années 60 en Angola- Mozambique (colonies portugaises) des guérillas. Le Portugal, qui est à cette époque une dictature réplique par la force. En 1974 a lieu la révolution des œillets, le nouveau régime démocratique négocie et déclare l'indépendance en 1975. Les deux colonies deviennent deux pays communistes souvent déchirés par des guerres civiles. Le cas de la France est différent puisque sa position va évoluer. Au tout début, la France tient fermement à son empire (tout comme les Pays-Bas, la Belgique et le Portugal). [...]
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