En Afrique occidentale, l'un des chefs nationalistes les plus populaires est Kwame Nkrumah. Premier ministre de la Gold Coast dès 1952, il est le premier homme d'Etat à amener son pays à l'indépendance en Afrique noire : la Côte de l'Or devient un Etat indépendant dans le cadre du Commonwealth en mars 1957, sous le nom de Ghana. Nkrumah est aussi le père du panafricanisme (...)
[...] C'est dans ce contexte que se situe l'intervention cubaine en Angola, soutenue par l'URSS (juillet 1975). Au Sahara Occidental, en 1975-76, le retrait précipité de l'Espagne est suivi de la création du Front Polisario qui proclame la naissance d'une République arabe sahraouie, aussitôt reconnue par l'Algérie, mais qui entre en guerre contre le Maroc et la Mauritanie. Après le retrait de la Mauritanie (1979), le Maroc réussit à se maintenir dans le Nord du pays par la construction de "murs de défense" (1980). [...]
[...] L'échec du "putsch des généraux" (avril 1961) fait place à l'action terroriste de l'OAS (Organisation Armée Secrète). Les négociations s'ouvrent en mai 1961. Elles durent jusqu'à la conclusion le 18 mars 1962 des Accords d'Evian qui prévoient un cessez-le-feu immédiat, suivi d'un scrutin d'autodétermination dans les 6 mois. Les ultimes violences de l'OAS n'empêchent pas ce scrutin d'avoir lieu et d'entraîner l'indépendance de l'Algérie le 1er juillet 1962. Pour les Européens, il faut désormais choisir "entre la valise ou le cercueil". [...]
[...] Les nationalistes noirs refusent cette politique. Dès 1949, le principal mouvement nationaliste, l'African National Congress (ANC) et le PC sud- africain réclament l'égalité des droits des races et le suffrage universel. Ils organisent des grèves et des campagnes de désobéissance aux mesures ségrégationnistes. A partir du début des années 60, les nationalistes répondent par le recours à la violence au développement de la politique d'apartheid et à la répression (ampleur des émeutes de Soweto en 1976). Dès la fin des années 1950, l'ONU et la Grande Bretagne tentent aussi de s'opposer à la politique d'apartheid. [...]
[...] C'est au Kenya que la décolonisation britannique s'avère être la plus difficile. Dans ce pays de "climat presque anglais", quelques dizaines de milliers de colons britanniques s'étaient réservé les terres les plus fertiles. En 1952 éclate la révolte des Mau-Mau (sorte de secte). Ceux-ci prônent la restauration des anciennes coutumes, l'abolition du christianisme et la reprise des terres aux colons. La guérilla dure plusieurs années et les Britanniques finissent par accorder l'indépendance du pays en 1963 (Jomo Kenyatta). L'Afrique du Sud n'est plus une colonie en 1945, mais un dominion dirigé par les blancs. [...]
[...] La décolonisation de l'Afrique depuis 1945 I. L'indépendance de l'Afrique occidentale En Afrique occidentale, l'un des chefs nationalistes les plus populaires est Kwame Nkrumah. Premier ministre de la Gold Coast dès 1952, il est le premier homme d'Etat à amener son pays à l'indépendance en Afrique noire : la Côte de l'Or devient un Etat indépendant dans le cadre du Commonwealth en mars 1957, sous le nom de Ghana. Nkrumah est aussi le père du panafricanisme. Le riche Nigéria obtient son indépendance en octobre 1960. [...]
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