Jusqu'à la Révolution existait une interpénétration entre la royauté et l'Eglise catholique. Le schisme qui s'opère avec la Constitution civile du clergé place alors la question religieuse au cœur de la Révolution. On peut même dire qu'elle en infléchit le cours. Ce conflit bien que résolu par Bonaparte un peu plus tard avec un Concordat va briser pour toujours l'unité religieuse du pays.
Le mot n'est pas très employé en 1793. Il vient de Mirabeau, qui avait dit dans ses derniers moments : "Vous n'arriverez à rien si vous ne déchristianisez la Révolution." Quels sont donc les changements qui s'opèrent durant cette période troublée au sein de l'Eglise ? Comment se transforme-t-elle en enjeux politique et révolutionnaire ? Quelles sont les différentes phases et l'évolution de ce schisme ?
[...] L'election des eveques et des cures se fait par des citoyens de chaque departement. Ils sont salaries de l'etat. Relachement par rapport a la politique papale, on cherche a s'eloigner du pape. Aucune negociation n'a lieu avec ce dernier. On refuse neanmoins de faire un concile national car on ne veut pas que le corps entier du clerge se reunisse par peur de refus general. Les eveques adherent au contraire a l'exposition des principes sur la constitution civile du clerge par mgr. [...]
[...] Le clerge patriote c'est-a-dire celui qui est favorable a la constitution s'appuie sur la puissance civile pour s'imposer. La chute du roi le 10 aout 1792 va aggraver la chose par des mesures tres radicales : suppressions des congregations, des confreries, pas d'habit ecclesiastique, descente des cloches, biens confisques et requisition des eglises septembre : laïcisation de l'etat civil : plus de registres paroissiaux. L'eglise constitutionnelle s'effondre en refractaires emigrent sous la menace de l'echafaud. Parmi eux des intransigeants, hostiles a toute reforme et des moderes qui veulent defendre la liberte de la religion. [...]
[...] La déchristianisation durant la Révolution Introduction Jusqu'a la revolution existait une interpenetration entre la royaute et l'eglise catholique. Le schisme qui s'opere avec la constitution civile du clerge place alors la question religieuse au cœur de la revolution. On peut meme dire qu'elle en inflechit le cours. Ce conflit bien que resolu par bonaparte un peu plus tard avec un concordat va briser pour toujours l'unite religieuse du pays. Le mot n'est pas tres employe en 1793. Il vient de mirabeau, qui avait dit dans ses derniers moments : "vous n'arriverez a rien si vous ne dechristianisez la revolution." quels sont donc les changements qui s'operent durant cette periode troublee au sein de l'eglise, comment se transforme-t-elle en enjeux politiques et revolutionnaire ? [...]
[...] Conclusion La dechristianisation a donc ete progressive, elle est apparue semble-t-il presque naturellement avant d'etre radicalise par les revolutionnaires qui s'en font une arme mais elle se heurte a la forte tradition religieuse et aux refractaires et aboutira au final a des resultats peu consequents si ce n'est des ruptures provisoires et elle apporte tout de meme un desequilibre important dans les rapports entre les differentes religions. Napoleon se chargera d'effacer cet episode avec le concordat. La dechristianisation va montrer les fragilites de la revolution culturelle et les faiblesses des nouvelles institutions mises en place. Neanmoins elle a amene la terreur au saint de l'eglise, des confiscations, des executions et des emigrations et a tendu les liens entre la papaute et la france. [...]
[...] De plus des mesures sont prises pour la tolerance des autres religions (1775 : fin du bagne pour les protestants : abolition du peage corporel pour les juifs et 1787 : les protestants peuvent devenir des civils a part entiere). Un certain laxisme et plus de tolerance qui fragilise donc l'equilibre religieux. Pourtant les philosophes ne sont pas defavorables a l'eglise mais c'est pour eux une affaire du peuple et jesus devient maitre de la sagesse humaine. On voit une utilite au christianisme comme le dira robespierre car la foi est le tresor des pauvres et des opprimes. Elle aide a supporter leur condition, l'atheisme est une doctrine de riches.»(mai 1794). On voit le christianisme comme moral. [...]
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