Le XIXe siècle a été marqué sur le plan économique, par l'émergence d'une économie mondiale. Cette émergence a été la conséquence de l'évolution du commerce, de l'accroissement du nombre de migrants, et, en dernier ressort, à partir des années 1850, du département des capitaux de l'Ancien Monde vers les États-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. Les divers processus de mutation ont été facilités par la baisse des couts des transports internationaux et l'accélération des communications. La marine marchande est restée limitée aux voiliers jusque dans les années 1880, pour adopter la vapeur à partir du moment où la production industrielle de l'acier et le progrès technologique ont révolutionné le monde de la machine-outil. Les dernières décennies du XIXe siècle ont vu les navires-cargos – équipés de moteurs à triple expansion, actionnés par de la vapeur sous haute pression – commencer à sillonner les mers du globe, soutenus en cela par une solide infrastructure de ports à charbon, tandis qu'un réseau de câbles intercontinentaux était mis en place pour transmettre les ordres d'achat et de vente des négociants et des courtiers. C'est en 1886 que fut posé le premier câble sous-marin transatlantique.
[...] Les États-Unis exportaient de plus en plus. La proportion, dans ces exportations, de produits finis et semi-finis était en augmentation, si bien qu'ils représentaient, en 1914, la moitié de la valeur des exportations. Europe demeurait le plus important marché des États-Unis, mais le Canada, l'Asie et l'Amérique latine constituaient de nouveaux marchés. Les importations étaient en baisse. Elles étaient principalement constituées par les produits indisponibles sur le marché intérieur pour des raisons géologiques ou climatiques fibres ou fruits tropicaux, jute, café, huile d'olive et de noix de coco, caoutchouc, nickel et étain Les investissements européens outre-mer Nombreux ont été les Européens à émigrer aux États-Unis, plus ultérieurement en Amérique latine, et en particulier en Argentine. [...]
[...] Néanmoins, l'usage du mètre, et de sa mesure de poids correspondante, le kilogramme, ne devint la règle, même en France, qu'en 1840. Le système métrique fut adopté progressivement, aidé en cela par les Expositions universelles de 1851 (Londres) et de 1855 (Paris). Une convention se tint à Paris en 1870 pour préparer l'instauration du Bureau international des poids et mesures, à l'issue de laquelle 18 pays, dont les États-Unis, ratifièrent le ''traité du mètre'' Le progrès des communications Des accords portant sur les communications vinrent améliorer les relations internationales sociales et économiques. [...]
[...] La protection de la propriété littéraire et la législation internationale Le XIXe siècle a été marqué sur le plan économique, par l'émergence d'une économie mondiale. Cette émergence a été la conséquence de l'évolution du commerce, de l'accroissement du nombre de migrants, et, en dernier ressort, à partir des années 1850, du département des capitales de l'Ancien Monde vers les États-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. Les divers processus de mutation ont été facilités par la baisse des couts des transports internationaux et l'accélération des communications. [...]
[...] Une démarche du même type s'opérait dans le domaine des brevets d'invention, mais la convention de l'Union internationale pour la protection de la propriété industrielle, signée en 1883 par 39 pays, n'avait pas d'autorité supranationale, de sorte qu'un inventeur se voyait forcé de déposer quelque 40 brevets pour le seul Empire britannique. En 1914, les milliers de tribunaux internationaux procédaient généralement par référence à une jurisprudence et à des précédents. La fin du XIXe siècle avait vu la législation se renforcer dans les domaines des lois de la guerre et du Code du travail. Les deux conventions de La Haye, tenues en 1899 et 1906, créèrent une Cour permanente d'arbitrage et établirent les règles ayant trait au traitement des prisonniers de guerre. [...]
[...] Une majorité de cet investissement était assurée par des entreprises qui relevaient de la juridiction anglaise bien qu'elles exerçassent leurs activités en territoire étranger. Les capitaux français et allemands ont été en grande partie investis à l'intérieur de l'Europe, ce qui reflétait pour ces économies l'importance plus grande des échanges européens. Pourtant, à partir des années 1890, et plus encore après 1900, l'investissement français et allemand à l'étranger a pris une dimension plus globale et inclus progressivement les États-Unis, l'Amérique latine, l'Afrique et la Chine. [...]
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