Je voudrais dans un premier temps montrer que l'union alliés pour un débarquement en Europe était loin d'être acquise.
Dès janvier 1942, à la conférence Arcadia, Roosevelt a fait de l'Europe leur priorité, s'opposant ainsi à son opinion publique, ce qui n'était pas évident, car les japonais auraient pu être considérés un ennemi légitime. Les Soviétiques veulent un front Ouest, pour soulager le front Est en difficulté, ce à quoi s'engage Washington en Juin 42. Quant aux Anglais, ils privilégient dans un premier temps la Méditerranée, où sont leurs intérêts. Un certain d'opérations (SLEDGEHAMMER, BOLERO et ROUND UP) sont envisagées, mais sans succès, car les alliés ont des points de vue trop divergents. Le débarquement à Dieppe le 19 août 1942 est un échec patent.
Néanmoins, ces projets qui n'aboutissent pas ont produit des informations, des études ont été réalisées, qui constituent une base de travail. Le débarquement en Sicile ne fait pas oublier le projet, connu sous le nom d'opération Overlord. La nomination du COSSAC (Chief Of Staff of the Supreme Allied Commander) en avril 1943 matérialise l'union des forces alliées. Eisenhower est finalement nommé responsable de l'opération, Montgomery chef des forces terrestres.
Les consensus n'est toujours pas de mise, et cen'est qu'en février qu'un débarquement dans le sud de la France est accepté.
Du côté allemand, L'organisation allemande évolue dans l'attente d'un débarquement. Rommel, fort de la réputation qu'il s'est faite avec l'Afrikakorps, est nommé par Hitler comme responsable des armées à l'Ouest, sous la direction de Von Rundstedt. La structure nazie hypercentralisée autour de Hitler laisse peu de libertés dans la gestion des forces allemandes.
[...] Un certain d'opérations (SLEDGEHAMMER, BOLERO et ROUND UP) sont envisagées, mais sans succès, car les alliés ont des points de vue trop divergents. Le débarquement à Dieppe le 19 août 1942 est un échec patent. Néanmoins, ces projets qui n'aboutissent pas ont produit des informations, des études ont été réalisées, qui constituent une base de travail. Le débarquement en Sicile ne fait pas oublier le projet, connu sous le nom d'opération Overlord. La nomination du COSSAC (Chief Of Staff of the Supreme Allied Commander) en avril 1943 matérialise l'union des forces alliées. [...]
[...] Des origines à la Libération de Paris 1841-1944, Seuil, coll. [...]
[...] C'est-à-dire que jusqu'au 26 juillet la situation restait indécise. Dans un premier temps, on crut à un échec, mais l'offensive américaine remporta un réel succès. Alors qu'Avranches est prise, la dernière contre offensive allemande à Mortain, est un échec complet, car l'armée allemande encerclée subit de lourdes pertes. A ceci s'ajoute l'opération anvil, qui prévoit un débarquement dans le sud de la France, pour refermer l'étau sur les allemands. Longtemps sujette à débat, cette opération a permis de concrétiser un peu plus l'avantage allié, en amenant des troupes supplémentaires, protégeant le flanc d'Overlord, en retenant les troupes allemandes dans le sud et en prenant le contrôle de ports importants comme Marseille, libérée le 28 août, qui permis le transport de plus de marchandises que celui de Cherbourg, pourtant libérée le 26 juin. [...]
[...] Les défenses allemandes sont surestimées par les alliés, et si Caen est finalement prise le 9 juillet, la stratégie de Montgomery d'un front Ouest qui avancerait en pivotant sur Caen se révèle insuffisante. Overlord prend du retard. Les bombardements massifs de l'opération Goodwood ne changent pas grand-chose. B le quotidien des soldats et des populations civiles Du fait du manque de résultats, le moral des troupes alliées souvent moins expérimentées est en déclin. Bien accueillis dans l'ensemble, il ne faut pas oublier que les alliés ont détruit les villes normandes. [...]
[...] A cause de la marée, le débarquement britannique et canadien n'a lieu qu'à 7h30. C'est le moment que l'on voit dans tous les films où les soldats se font massacrer à la pelle. Effectivement les conditions du débarquement sont globalement difficiles, car les soldats se font mitrailler dès la sortie des barges qui les déposent sur la plage. Néanmoins, on a tendance à largement surestimer les pertes, qui s'élèvent à des soldats débarqués. Encadrés par les beachmasters et soutenus par des tanks amphibies, les soldats obtiennent le contrôle des plages. [...]
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