En 1945, la France est libérée tandis que le nazisme est écrasé sous les bombes. Il faut alors reconstruire la France aussi bien au niveau politique qu'économique ou matériel. Depuis l'appel du 18 juin 1940, le général De Gaulle est sorti de l'anonymat et représente un poids très important dans l'imaginaire français (...)
[...] De Gaulle doit donc rétablir la légitimité de l'autorité politique. De Gaulle doit par exemple désarmer les résistants réticents à perdre leur influence. Ensuite, il faut effacer les effets néfastes du gouvernement de Vichy qui a entaché l'image que les français ont de leurs dirigeants et de la droite française. Enfin, la France a perdu son rang de puissance mondial, elle n'est ni présente à Yalta ni à Postdam en février et juillet 1945. Toutefois De Gaulle parvient grâce à Churchill à obtenir un rang de membre permanent au sein de l'ONU ce qui fait un peu illusion. [...]
[...] De nombreuses tensions marquent ses débuts comme chef du tripartisme et la demande des socialistes de réduire de 20% les budgets militaires exaspère De Gaulle et provoque sa démission spectaculaire en janvier 1946, dénonçant le régime exclusif des partis Il attend d'être rappelé par l'opinion ce qui n'arrive pas et provoque sa traversée du désert. Suite à la démission du général de Gaulle, c'est Vincent Auriol qui est nommé président et Ramadier président du Conseil. En juin 1946 De gaulle prononce le discours de Bayeux où il donne sa vision de la constitution qu'il attend pour la France et ses critiques du régime. Il juge néfaste la trop grande importance du parlement. [...]
[...] Il doit alors éviter le chaos prédit par De Gaulle (ce sera moi ou le chaos). En 1970 De Gaulle décède laissant le souvenir d'un président à la carrure exceptionnelle. Il a su construire une République qui existe toujours aujourd'hui même si certains comme Arnaud de Montebourg souhaitent voir une VIème République. [...]
[...] De Gaulle peut alors fonder la Vème république telle qu'il l'avait imaginé, à sa mesure. Le président de la république, chef de l'exécutif sera la clé de voute du régime et le parlement va perdre de son influence. Très vite il doit gérer la question algérienne et pour cela il obtient les pleins pouvoirs et connait un grand soutien dans l'opinion. Tous les partis lui sont favorables excepté une minorité politique regroupée au sein du cartel des non. Le premier mandat commence donc par une période d'état de grâce : De Gaulle le libérateur, l'homme fort et providentiel sera en mesure de mettre à la fin de la guerre d'Algérie. [...]
[...] De Gaulle va renforcer son image d'homme fort et puissant en matant cette opposition du quarteron des généraux en retraite''. Cette popularité va s'illustrer avec l'émotion que suscite l'attentat du petit Clamart fomenté contre lui par les membres de l'OAS (Organisation de l'Algérie française). Il profitera de cette grande popularité pour faire voter en 1965, malgré l'opposition de la majorité des partis, le suffrage universel direct. En décembre 1965, ont lieues les premières élections présidentielles au suffrage universel direct. Au premier tour, De Gaulle n'utilise pas la télévision comme sait le faire son adversaire François Mitterrand et ne fait pas campagne. [...]
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