De Gaulle, François Mitterrand, Jacques Chirac, France, monde multipolaire, politique extérieure, construction européenne, guerre du Golfe, guerre en Irak, OTAN Organisation du traité de l'Atlantique nord, George W. Bush, Etats-unis, PESC Politique Etrangère de Sécurité Commune, traité de Maastricht
Au Moyen-Orient, alors que le président de Gaulle avait laissé le souvenir d'un homme qui avait tenu tête aux Américains et tourné le dos à Israël après la guerre des Six Jours de 1967, le discours de Jacques Chirac au Caire en 1996, appuie cette politique. Il relance donc une « grande politique arabe et méditerranéenne » qui vise à redonner à la France - et à travers elle à l'Europe - une place au moins égale à celle des États-Unis, seul maître du jeu régional depuis la guerre du Golfe.
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Notre analyse va donc porter sur les actions que le président Jacques Chirac a entreprises pour insérer la France au sein d'une nouvelle configuration, celle d'un monde multipolaire, pour lui donner une véritable importance sur la scène internationale.
[...] A cela s'ajoute l'importance de l'industrie dans la diplomatie française car elle permet de mettre à leur disposition des armements performants. Mais grâce à l'industrie, la France peut exporter ses différentes armes, dans un monde multipolaire qui repose sur l'interdépendance des États comme le disait Chirac, c'est un élément non négligeable. Les exportations sont toujours à but politique. En guise d'exemples, il y a les avions Mirage et les modèles de fusils d'assaut FAMAS. La France peut assurer la défense de son pays avec son industrie. Elle a donc une place importante dans le monde multipolaire. [...]
[...] Il fut à la fois ami des Israéliens et à la fois des Palestiniens. Jacques Chirac était considéré comme le président le moins occidental-centré car ce dernier était favorable à l'interdépendance entre tous les États du monde. C'est de cette manière qu'il considère son « nouvel ordre mondial ». Il a entretenu des relations avec des pays des BRICS, particulièrement avec la Chine de Hu Jintao et Jiang Zemin, et le Brésil de Lula. Bien que suite aux répressions présentes sur la place de Tiananmen en 1989, Jacques Chirac s'est rapproché de Pékin dans l'unique objectif de faire contrepoids à l'hégémonisme américain. [...]
[...] En fait, sans l'Europe, le poids et l'influence de la France dans le Monde seraient amoindris. Avec la sortie du Royaume-Uni de l'UE, la France est le seul État de l'Union a disposé de l'arme nucléaire, d'un siège au Conseil de Sécurité à l'ONU et d'une armée parmi les plus réputées et professionnelles au Monde. Ils sont de véritables atouts pour la puissance française. Les outils (atouts, moyens d'influence) La France s'est insérée dans le monde multipolaire grâce à ses différents moyens d'influence et militaire. [...]
[...] Il était même considéré comme américanophile. Il se démarque d'ailleurs de de Gaulle, qui avait décidé le retrait de la France au commandement intégré de l'OTAN lors de la conférence du 21 février 1966. En effet, au sein des projets prévus pour la politique extérieure de la France se trouve d'ailleurs le retour de cette dernière au sein de l'OTAN. Le but recherché est alors de mettre en place un équilibre de forces et de pouvoir entre les Américains et les européens. [...]
[...] Le 29 mai 2005 se tient un référendum sur l'adoption d'une constitution européenne (renforcement du pouvoir supranational européen). Il y a une nette victoire du « non » avec 55% des voix tandis qu'il soutenait le « oui » (à demi-mot, reprise). La défaite du « oui » s'explique car l'Union européenne est vue comme un danger pour le modèle social français. C'est le plus gros échec de la politique européenne de Jacques Chirac. En 2007, les 18 pays européens ayant ratifié la constitution se réunissent à Madrid sans la France, tout un symbole. [...]
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