Chine, autonomie technologique, Xi Jinping, politique chinoise, développement économique, guerre en Ukraine, États-Unis, sanctions commerciales, parti communiste chinois, crédit social, restriction des libertés individuelles, reconnaissance faciale, vidéos de surveillance, opposition politique, bouddhistes, Ouïghours, musulmans, génocide, torture, ethnocide, athéisme, laïcité, camps de rééducation, déradicalisation, travail obligatoire, métissage, puissance militaire, armée
Cette présentation du personnage de Xi Jinping nous interroge alors sur les enjeux, projets et perspectives d'avenir de la Chine et sur son l'influence à l'échelle mondiale. Les priorités de Xi Jinping sont principalement d'ordre social et économique, mais, depuis 2018, il a créé un ministère de l'écologie et de l'environnement. Néanmoins, son but est purement économique puisqu'il a pour principale mission de mieux protéger les parcs nationaux chinois afin d'attirer plus de touristes. Cependant, depuis la guerre en Ukraine, de nouvelles tensions d'ordre géopolitique ont vu le jour, puisque le dirigeant allemand Olaf Scholz était à Pékin au moment même où les États-Unis ont pris des mesures de sanctions contre la Chine, notamment en matière commerciale, où une véritable guerre technologique a lieu. Xi Jinping a par ailleurs rappelé, lors du 20e Congrès du parti communiste chinois, que le développement économique de la Chine passait par l'autonomie technologique.
[...] Les bons citoyens peuvent par exemple obtenir des réductions sur certaines factures, éviter de faire la queue ou même avoir des augmentations de salaire. À l'inverse, un mauvais citoyen pourra se voir interdire de crédits bancaires, d'achats trop luxueux ou d'avoir des relations amicales. Le système de points du crédit social est donc basé sur chaque action de la vie d'un citoyen chinois, par exemple, le fait de manger dans le métro lui enlèvera des points, tandis que donner son sang dans un hôpital lui en rapporter. [...]
[...] Á cela s'ajoute, pour les hommes et les femmes, un travail obligatoire pour de nombreuses grandes marques mondiales, comme Apple, dans des usines. Xi Jinping a donc dû faire face aux accusations de plusieurs organismes et personnalités occidentales, alors que Joe Biden l'accuse de génocide (il a également été accusé de torture, de nettoyage ethnique ou d'ethnocide). Après ces accusations, Xi Jinping a développé une nouvelle stratégie qui est celle du métissage : il a alors mis en place une mesure qui consiste à rémunérer l'équivalent de 1200 euros tous les ans durant 5 ans tout couple mixte composé d'un membre turcophone et d'un membre sinophone. [...]
[...] Dans quelles mesures l'autonomie technologique de la Chine est-elle démocratique ? Cette présentation du personnage de Xi Jinping nous interroge alors sur les enjeux, projets et perspectives d'avenir de la Chine et sur l'influence de ces derniers à l'échelle mondiale. Les priorités de Xi Jinping sont principalement d'ordre social et économique, mais, depuis 2018, il a créé un ministère de l'écologie et de l'environnement. Néanmoins, son but est purement économique puisqu'il a pour principale mission de mieux protéger les parcs nationaux chinois afin d'attirer plus de touristes. [...]
[...] Il conviendra alors de s'interroger sur cette soi-disant autonomie en analysant deux exemples de mesures chinoises créées par Xi Jinping, qui renforcent cette autonomie, mais qui s'opposent aussi à la démocratie. I. Des restrictions de libertés : l'exemple du crédit social Appliqué pour tous en Chine depuis 2020, le crédit social est un système permettant d'attribuer une note aux citoyens et aux entreprises en fonction de leurs actions pour le parti communiste chinois, de leurs idées ou même de leurs mœurs. [...]
[...] Des violations du droit international : l'exemple des Ouïghours De la même manière que la Chine avait exercé une répression vis-à-vis de la religion bouddhiste au Tibet en 2008 lors des Jeux olympiques en emprisonnant la quasi-totalité des moines bouddhistes, la Chine, qui interdit l'exercice d'une religion, s'attaque désormais aux Ouïghours. L'idéologie communiste a toujours plus ou moins perçu la religion comme un ennemi de l'État, Xi Jinping affirme alors aujourd'hui plus que jamais le besoin d'un athéisme d'État et l'affirmation d'une laïcité en Chine. C'est la raison pour laquelle il s'oppose aux Ouïghours et qu'il est prêt à leur faire oublier leur religion, et ceci par tous les moyens possibles. [...]
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