Sous le règne de Louis-Philippe, les autorités tentent d'appliquer la règle du « un curé par clocher ». Sa présence semble indispensable à la vie de la communauté et il serait anormal qu'une commune n'ait pas de curé.
On note d'ailleurs une augmentation des demandes de recrutement et des ordination à cette époque.En 1878 on compte 55360 prêtres contre 41186 en 1837, le clergé est « florissant ».
Dans les années 1880/1886, l'Eglise perd la bataille scolaire contre les Hussards noirs de la République. Le 28 mars 18882, l'enseignement devient obligatoire et laïque alors que le catéchisme n'est plus obligatoire.
S'ensuit ce que l'on peut appeler une série de défaites pour l'Eglise. Au début du X siècle, d'importantes mesures anticléricales sont prises, visant notamment les curés :
- 1901 : loi sur les associations
- 1904 : loi contre les congrégations
- 1905 : loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat.
L'apogée de leur situation, atteinte lors du second empire semble donc de plus en plus lointaine.
On peut alors se demander comment vont réagir les curés à la mise en application de cette loi de séparation ? Et comment leur statut va-t-il évoluer dès lors ?
[...] S'ensuit ce que l'on peut appeler une série de défaites pour l'Eglise. Au début du X siècle, d'importantes mesures anticléricales sont prises, visant notamment les curés : - 1901 : loi sur les associations - 1904 : loi contre les congrégations - 1905 : loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat. L'apogée de leur situation, atteinte lors du Second Empire semble donc de plus en plus lointaine. On peut alors se demander comment vont réagir les curés à la mise en application de cette loi de Séparation ? [...]
[...] Les curés semblent devenir, en France, des missionnaires. Les missions rurales fleurissent, prêtres et sœurs se regroupent dans des prieurés, prennent en charge des paroisses et se livrent à toutes les formes d'apostolat possible. De plus, au sortir des années 50, le curé de campagne est aux prises avec les problèmes de la paroisse rurale, aggravés par les mutations sociologiques, économiques et démographiques liées à la révolution paysanne ; ainsi qu'au problème de la diminution du nombre des prêtres et qu'à leur fatigue grandissante face à la déchristianisation. [...]
[...] Les curés sont pauvres et doivent s'adonner à la mendicité, et les églises, dont l'Etat est propriétaire tombent progressivement en ruines, ce dernier n'étant pas tributaire de la rénovation des bâtiments. Maurice Barrès défendra d'ailleurs avec véhémence la Grande pitié des églises de France devant la chambrer des députés, obtenant au final que les églises antérieures à 1800 soient protégées par les beaux-arts. La baisse du recrutement sacerdotal En effet, il y a de moins en moins de curés et cela s'amplifie après 1905. [...]
[...] Qui s'acharne à redynamiser l'église en organisant de nombreuses manifestations et réclamant par exemple la création d'un livret de travail à salaire différé pour les enfants. L'objectif est clair : la rénovation morale et spirituelle des campagnes, le plus souvent avec l'aide des curés eux-mêmes. L'après Seconde Guerre mondiale Tout comme ce fut le cas en 1914, les curés sont mobilisés et ils ressortent encore une fois de la guerre avec le sentiment de mieux connaître les sentiments et les attentes de leurs paroissiens. [...]
[...] Ce fut notamment le cas aux portes de l'Eglise d'Argentière en janvier 1906, ou encore à Notre-Dame d'Annonay, où 10 brigades de gendarmes furent dépêchées. On voit même des curés défiler menottés dans le Pas-de-Calais Les curés dans la nécessité D'un jour à l'autre, le clergé paroissial devient tributaire de la population. Les évêques créent le denier du culte afin de pourvoir à leurs besoins, mais cela reste très insuffisant. Un certain nombre de curés décide alors de travailler afin d'éviter la misère et de sortir d'un état de mendicité insultant. [...]
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