François Jacob écrit dans Le Jeu des possibles : « Presque tout ce qui caractérise l'humanité se résume par le mot culture ». En effet, la culture, c'est ce qui est commun à un groupe d'individus, l'ensemble des connaissances, des traditions, des croyances, des valeurs, etc, ce qui les soude et qui se transmet socialement. Ainsi, la culture englobe de nombreux aspects de la vie en société tels que le mode de vie des individus, leurs rites religieux, leurs mœurs, etc ; et se manifeste au travers du langage, des arts et de la technique. Par extension, donc, les pratiques culturelles se définissent comme l'ensemble des moyens d'expression de cette culture ; en sociologie, on en distingue cinq grandes : l'écrit, le son, l'image, les sorties et les pratiques sportives. La culture française et donc ce qui semble devoir définir la population française. Toutefois on ne peut pas parler de « culture française », mais des « cultures françaises », car la culture n'a pas toujours reposé sur les mêmes bases au sein de la population bien qu'elle tende à s'homogénéiser depuis quelques décennies. Mais parler de culture c'est aussi parler de la culture en France caractérisée par les diverses formes que prend l'art, tout comme la culture française, elle a évolué et a connu des mutations dans ses fondements, dans ses formes, mais aussi dans son accessibilité.
[...] La conséquence directe de la mise en place d'un tel système est donc le développement d'une culture française basée sur un modèle républicain et sur des valeurs libérales, au sens politique du terme, et démocratiques, mais qui est aussi associée à une certaine uniformisation culturelle de la société, les valeurs transmises à l'école étant les mêmes dans toute la France. L'une des conséquences de la mise en place de ce système scolaire est la mutation du fait religieux en France entre 1870 et 1918. [...]
[...] Une autre dimension culturelle se développe aussi à la fin du 19e siècle grâce à l'invention de la TSF. Toutefois, son utilisation reste très limitée jusqu'à 1914 et ne concerne qu'une petite partie de la population. Parallèlement à ces innovations, se mettent en place certains loisirs qui prennent leur essor dans l'entre-deux guerre. Ainsi, au début du 20e siècle, l'amélioration de la condition ouvrière permet l'aménagement d'un peu de temps libre qui favorise le développement des loisirs et du sport. [...]
[...] De plus, le bouleversement des fortunes et l'inflation ont des conséquences à la fois psychologiques et morales sur la population puisque ces données remettent en cause un système de valeur qui avait jusque-là prévalu. En effet, pour les Français, au regard des fortunes qui se sont formées pendant la guerre, la réussite n'est plus le fruit du travail, du mérite ni de la vertu, mais de l'habilité ou de la chance. Mais les Français jouissent aussi d'un véritable désir de jouir de la vie après les souffrances de la guerre : de là découle l'ambiance de l'époque des Années 20, des Années folles La période d'entre-deux-guerres, du moins jusqu'à la crise, est dominée par un désir puissant au sein de la population de profiter un maximum de la vie et est marquée par une véritable ruée vers les plaisirs de la paix retrouvée. [...]
[...] Durant la seconde moitié du XXe siècle, les pratiques culturelles des Français évoluent. Cette évolution se retrouve tout d'abord au niveau du système scolaire, vecteur depuis la fin du XIXe siècle des valeurs républicaines et laïques de la République française. Celui-ci est confronté à l'explosion du nombre d'élèves par rapport à l'entre-deux-guerres et à la volonté des gouvernements d'entamer une démocratisation de l'école, mais aussi à l'opposition entre école publique et école privée qui, bien qu'elle s'atténue après 1945, reste présente en France. [...]
[...] Faisant de la liberté leur thème de prédilection, ils contribuent au renouvellement du surréalisme qui, assagi, favorise l'apparition de nouveaux courants littéraires plus révoltés comme l'existentialisme. L'existentialisme conduit par les œuvres de Sartre connait un important succès au lendemain de la guerre. Ceci s'explique par le fait qu'il traduit ce mal du siècle ce mal de vivre qui semble paralyser la génération perdue de la Seconde Guerre mondiale. Enfin, Albert Camus exerce aussi une grande influence sur cette génération d'après- guerre. À l'absurdité du monde et de la vie, il oppose la révolte désespérée, mais toutefois limitée et un humanisme traditionnel. [...]
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