Le 20e siècle fut le siècle de la folie meurtrière des hommes, de leur capacité à concevoir des outils toujours plus perfectionnés dans un seul objectif : détruire leurs semblables. Les deux guerres mondiales, les atrocités du nazisme, suffisent à en témoigner.
Au cours du 20e siècle, l'Europe se pervertit dans cette folie guerrière et ne peut plus se présenter comme l'exemple à donner au monde, elle perd sa domination sur les peuples qu'elle entendait civiliser par le biais des colonies, elle finit par perdre son avancée économique et culturelle au profit d'une nouvelle puissance (...)
[...] Les deux camps perdirent chacun plus de hommes. Aucun camp ne put gagner du terrain sur l'autre. Cette bataille ne fut qu'une boucherie. En 1917, la lassitude est grande dans les deux camps, le conflit semble ne devoir jamais finir et dans les deux camps les rebellions et mutineries sont de plus en plus fréquentes. Les Etats-Majors durent alors se résigner à commander moins d'offensives inutiles. Même l'armée allemande était touchée par ses mutineries et on assista même à des épisodes de fraternisation entre ennemis. [...]
[...] Les deux guerres mondiales, les atrocités du nazisme, suffisent à en témoigner. Au cours du 20e siècle, l'Europe se pervertit dans cette folie guerrière et ne peut plus se présenter comme l'exemple à donner au monde, elle perd sa domination sur les peuples qu'elle entendait civiliser par le biais des colonies, elle finit par perdre son avancée économique et culturelle au profit d'une nouvelle puissance : les Etats-Unis et devient le vieux continent après avoir été la locomotive du monde. [...]
[...] Les vainqueurs imposèrent leurs conditions, l'Allemagne n'eut pas son mot à dire et pour cette raison ne parla jamais de traité de paix mais de diktat. De ce conflit naquit un organisme mondial que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de ONU mais qui alors fut baptisé Société des Nations. La SDN se donnait pour mission de régler tout conflit menaçant la paix, afin de ne plus revivre les horreurs que ses pays membres venaient de vivre. Mais ne disposant d'aucune force de dissuasion militaire, la SDN ne pouvait garantir qu'une paix fragile. [...]
[...] Pire, les troupes françaises ne purent rien faire pour empêcher l'avancée allemande : Belgique, Nord de la France Au tout début du mois de septembre les troupes allemandes étaient déjà aux portes de la capitale. Un sursaut eut lieu dans la Marne, les troupes du Général Gallieni purent repousser les Allemands jusqu'à l'Aisne. Ce qui est caractéristique de cette première phase, c'est que ni un camp ni un autre ne parvient à enfoncer le front adverse. Les tentatives se multiplièrent toujours sans aucun succès. [...]
[...] L'Allemagne finit par renoncer à l'idée d'emporter la victoire, elle fut abandonnée le 3 novembre 1918 par son allié austro-hongrois qui signa l'armistice, et devait faire face au mécontentement qui gronder dans ses frontières, le 9 novembre 1918 une révolution de la faim éclata à Berlin, la république fut proclamée, le 11 novembre 1918, l'Empereur avait fuit aux Pays-Bas et l'Allemagne signait l'armistice à Rethondes. III/ Une guerre totale aux lourdes conséquences Une des caractéristiques de la Première Guerre Mondiale est qu'elle fut une guerre totale : d'un conflit européen, elle devint conflit mondial lorsque les camps en présence cherchèrent à gagner de nouveaux alliés et mirent à contribution dans le conflit leurs colonies. On se battit sur de nombreux fronts : en Europe, dans le Pacifique, en Afrique, au MoyenOrient. [...]
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