Cours semi-rédigé d'Histoire sur la France, un empire colonial (niveau collège, lycée, faculté ou CRPE).
[...] Les Européens ont le sentiment d'être les missionnaires du progrès Développement de l'enseignement, ouverture de dispensaires et maternités, création de villes (ex : Casablanca Bouleversement de la culture des pays dominés = acculturation. Résistance au sein des populations locales jusqu'à la Première Guerre Mondiale. Le XIXème siècle Chapitre 3 La France coloniale 2 L'apogée de l'Europe : Avant puissances coloniales : France et RU. Début du XXème : l'Europe est à l'apogée de sa puissance. Force démographique remarquable, avance technologique et intellectuelle, puissance industrielle, suprématie monétaire Perte de tout pendant la Première Guerre Mondiale. [...]
[...] Pays bénéficiaires = ceux les plus transformés par l'expansion industrielle et par le développement du capitalisme. Les fondements de la colonisation : Facteurs d'ordres divers (économique, politique Décalage grandissant entre les pays transformés et ceux lointains. Les pays colonisés accroissent les besoins de l'économie européenne en matières 1ère et minières. Développement des transports. Bonne affaire selon les partisans de la colonisation (ex : Jules Ferry). Fin XVIIIème : la philosophie des Lumières disant que les peuples, possédant une avance quelle qu'elle soit (technique, militaire doit en faire profiter les pays. Mouvement de curiosité géographique. [...]
[...] D'autant plus que l'argument humanitaire (l'interdiction de l'esclavage et des sacrifices humains, comme au Dahomey sous le dernier roi Béhanzin) s'accompagne d'atrocités dans la conquête, de la domination de peuples entiers et de la déstructuration des sociétés traditionnelles qui découvrent en quelques années la modernité, comme l'introduction de la monnaie, l'urbanisation et l'exode rural (avec les premiers bidonvilles dès le début du siècle). La violence de la colonisation explique qu'elle a commencé à être rejetée très vite, après la Première Guerre Mondiale, et rejetée par l'élite indigène instruite dans les écoles coloniales et nourrie des valeurs d'égalité et de fraternité. [...]
[...] L'Europe est à la recherche de nouveaux débouchés ; développement des échanges avec le reste du monde. L'Europe importe des matières premières (commerce triangulaire), elle exporte des produits manufacturés. Empires coloniaux : Afrique équatoriale, Tahiti, Indochine, Algérie européenne à la France. Années 1870 : la France prend le contrôle du Maroc, de la Tunisie et de l'Afrique occidentale. Impérialisme colonial : violentes rivalités entre les états européens. Les diplomates s'efforcent de les régler : le congrès de Berlin pose les principes du partage entre les puissances européennes. [...]
[...] Les rois Charles X et Louis-Philippe conquièrent seulement l'Algérie où ne cessent d'arriver des colons européens. Napoléon III étend l'influence française en Asie (colonie de Cochinchine, protectorat sur le Cambodge), en Océanie (Nouvelle-Calédonie), en Afrique (mise en valeur du Sénégal), en Egypte (percement du canal de Suez). C'est en fait la 3ème République qui crée le 2ème empire colonial du monde, derrière la Grande-Bretagne. Un parti colonial réussit à intéresser les Français à la conquête des colonies : richesses naturelles indispensables à l'industrie (caoutchouc indochinois), propagande dans la presse (explorations décrites dans les journaux, concurrence anglaise ou allemande à relever), préoccupations missionnaires. [...]
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