La Seconde Guerre mondiale entraîna le monde entier dans la destruction ou la création de machines de destruction. Les économies des pays belligérants se spécialisèrent dans l'effort de guerre et d'autres secteurs parfois bien plus lucratifs, furent mis de côté au profit d'une production industrielle cristallisée autour de l'Armement. Après dix ans d'une terrible dépression économique et six ans d'un conflit mondial qui détruisit un nombre considérable de richesses, le monde, et notamment les pays développés ont connu une prospérité économique pendant environ 30 ans de 1945 au début des années 70.
Une prospérité économique sans précédent dans l'histoire économique par son ampleur mais surtout par sa durée et son caractère international (...)
[...] Dissertation d'Histoire sur la croissance économique dans le monde occidental durant les Trente Glorieuses : aspects, facteurs, limites. Introduction La Seconde Guerre Mondiale entraina le monde entier dans la destruction ou la création de machines de destruction. Les économies des pays belligérants se spécialisèrent dans l'effort de guerre et d'autres secteurs parfois bien plus lucratifs, furent mis de côté au profit d'une production industrielle cristallisée autour de l'Armement. Après dix ans d'une terrible dépression économique et six ans d'un conflit mondial qui détruisit un nombre considérable de richesses, le monde, et notamment les pays développés ont connu une prospérité économique pendant environ 30 ans de 1945 au début des années 70. [...]
[...] Les termes de l'échange ne leur étaient pas favorables. Cette situation, instable, ne pouvait durer très longtemps, et le contrecoup du choc pétrolier n'en est qu'en fait la conséquence. Des inégalités de croissance économique constatées à l'intérieur même des pays favorisés par les Trente Glorieuses Dans le chapitre des oubliés de la croissance des Trente Glorieuses, les pays développés n'en réchappent pas. En effet, même s'ils furent bien plus favorisés que les pays du Tiers-Monde, on constate de la même façon des inégalités régionales. [...]
[...] Pourtant, lorsque les pays occidentaux ne sont plus en situation de pénurie, cette inflation persiste quand même. En effet, des taux de croissance économique aussi importants induisent souvent et de manière automatique une hausse de la masse monétaire, se traduisant logiquement par une inflation supérieure. Pourtant, cette augmentation des prix ne posa presque aucun problème pour le pouvoir d'achat des agents économiques, puisque les salaires ont grimpé plus rapidement que l'inflation. Seulement, c'est une menace pour la croissance si cette inflation s'emballe par exemple sous le coup d'une hausse des prix des matières premières. [...]
[...] De plus, elle correspond à l'avènement de l'Etat-Providence, qui va désormais constituer un facteur incontournable du schéma de croissance économique, qu'il soit acteur actif, ou peu actif. Toutefois, nous devons nous interroger sur le caractère réellement exceptionnel de cette croissance économique, en termes de statistique. En effet, ne s'agit- il pas seulement d'une phase A des cycles de croissance de Kondratieff ? D'ailleurs dans cette phase s'annoncent déjà les signes d'un retournement de la conjoncture et l'apparition d'un mouvement B de Kondratieff, déclenché par la crise de 1973-1974 et se traduisant par un marasme économique généralisé. [...]
[...] Il faut ajouter à cela le développement de la société de consommation, qui permit de décupler la demande, via l'augmentation de consommateurs, et de la part de leur budget allouée à l'achat de biens de consommation ou d'équipement L'internationalisation des échanges Le progrès technique en matière de transports, l'abondance de carburants à bas prix, la paix relative dans le monde à l'époque (très favorable aux échanges internationaux) et surtout la prospérité économique de tous les pays notamment développés en même temps sont autant d'éléments privilégiant le développement des échanges dans le monde. D'autre part, les entreprises ont trouvé de nouveaux consommateurs par la conquête des marchés étrangers. En effet, l'internationalisation de l'économie pendant les trente glorieuses a permis de sortir du cadre étroit des marchés nationaux. Ainsi, alors que la production mondiale a été multipliée par 7 lors des trente glorieuses, la globalisation des échanges ont été multipliés par 24. [...]
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