mondialisation, accélération de la croissance, développement économique britannique, 1850, économie mondiale, rôle des États-Unis, économie multipolaire
Dans « Ma vie, mon œuvre », Henry Ford présente en 1922 les méthodes de production qu'il a imaginées pour améliorer la productivité des usines Ford. En rationalisant la production grâce à la chaîne de production, en rémunérant mieux ses ouvriers pour qu'ils puissent acheter eux-mêmes des voitures Ford, le dirigeant de l'entreprise lui a permis de se développer pour devenir un géant mondial et inonder les marchés étrangers au cours du XXe siècle. Ses méthodes ont en outre été imitées par d'autres entreprises aux États-Unis, mais aussi en Europe ce qui a permis à d'autres grandes entreprises du secteur de se développer. Le fordisme est donc un exemple des mutations affectant croissance et mondialisation depuis 1850.
La croissance est l'accroissement, l'augmentation de la production de biens et de services d'un pays (ou d'un autre territoire). On la mesure généralement d'une année sur l'autre, sous forme de pourcentage. Qu'est-ce qui explique la croissance ? L'amélioration des techniques de production (nouvelles technologies, nouvelle organisation de la production), mais aussi le développement de la demande avec l'augmentation de la consommation, des échanges internationaux. La mondialisation est le processus d'accélération des échanges économiques (mais aussi culturels, diplomatiques, démographiques). Le contexte global de 1850 à aujourd'hui est une période de croissance moyenne plus forte qu'avant le XIXe siècle, avec des hauts et des bas. En effet dans les années 1850 se développe la première industrialisation grâce à la première révolution industrielle.
[...] Les États-Unis, moteur de la croissance et de la mondialisation au XXe siècle Les États-Unis s'imposent comme un pays leader de la seconde industrialisation, celle qui est issue des technologies de la seconde révolution industrielle. Cela leur permet de concurrencer le Royaume-Uni, mais leur leadership se confirme avec les 2 guerres mondiales, qui ruinent le Royaume-Uni et instituent les États-Unis et notamment New York comme centre de gravité financier du monde. Les États-Unis profitent alors de leur prééminence économique pour établir une économie-monde qui intègre les pays du bloc occidental. [...]
[...] La croissance mondiale reste donc sujette aux fluctuations ! En conclusion, le lancement de la croissance économique mondiale est dû à l'industrialisation impulsée par le Royaume-Uni à partir des années 1950 et des liens que cette puissance économique tisse avec son empire et ses partenaires commerciaux. À partir de la Première Guerre mondiale, les États- Unis prennent le relais, leur dynamique économique est meilleure et ils bénéficient de l'affaiblissement britannique après les deux guerres mondiales. Les Américains font alors augmenter fortement les échanges économiques de biens de consommation avec les états du bloc occidental. [...]
[...] À exporter ses produits de consommation comme les produits textiles. Ainsi un pays comme l'Inde se retrouve à exporter son coton pour acheter des produits anglais plutôt que de produire soi-même ses vêtements ! Gandhi s'insurgera contre ce système qui selon lui appauvrit l'Inde ! Notion d'atelier du monde : l'Angleterre produit les produits consommés dans le monde entier. On note que pour ce commerce international, le Royaume-Uni s'appuie notamment sur son empire de 400 millions de personnes même si elle exporte aussi vers l'Europe et les États-Unis. [...]
[...] Mais aux périodes d'ouverture succèdent souvent des périodes de repli protectionniste. Ainsi à la fin du XIXe siècle, les concurrents européens du Royaume-Uni remontent leurs tarifs douaniers pour se protéger de la concurrence britannique. C. Un géant financier Enfin, si le Royaume-Uni s'impose à cette période c'est aussi pour des raisons financières : Le Royaume-Uni s'appuie aussi sur sa puissance financière. En effet pour créer de la croissance, il faut des progrès technologiques, des circuits commerciaux, mais aussi des capitaux à investir. [...]
[...] Dans les années 1960, les mouvements de capitaux continuent avec des investissements nourris à destination de l'Europe. Comme le Royaume-Uni au XIXe siècle, les USA fixent les règles du jeu de par leur hégémonie financière. Aux accords de Bretton Woods en 1944, les USA imposent leurs vues : Le dollar est la monnaie d'échange international, elle est la seule monnaie indexée sur l'or, et des institutions sont créées pour gérer le système monétaire international : le FMI et la Banque mondiale. [...]
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