La crise concernant le programme nucléaire de l'Iran s'est ouverte à la fin de l'été 2002 lors de la déclaration par l'Iran de l'existence d'une usine destinée à l'enrichissement de l'uranium. Le programme nucléaire iranien a été lancé sous le Shah d'Iran dans les années 1950 avec l'aide des Etats-Unis et de l'Europe puis très vite de la Russie. Celui-ci est devenu l'objet d'une discussion politique à la fois en Iran et dans les pays occidentaux.
Le programme nucléaire de l'Iran est devenu politique à deux points de vue : local et international. En effet, dans ce programme, les avis sont partagés concernant l'Iran et le reste du monde. L'Iran, lui, voit la puissance nucléaire comme un moyen de diversifier ses sources d'énergie et d'affirmer son rôle politique à un niveau international. Selon l'Iran, il est indispensable de développer l'industrie nucléaire, car ils ne conçoivent pas que d'autres pays, comme Israël, l'Inde ou le Pakistan soient dotés de l'énergie atomique en dehors du cadre du Traité de non-prolifération (TNP). D'un autre côté, les gouvernements occidentaux pensent que le programme nucléaire iranien possède des intentions cachées, dont l'introduction possible d'armes nucléaires.
[...] : Si l'Iran continue à ne pas respecter les résolutions du Conseil de sécurité, il faudra aller plus loin dans les sanctions pour faire comprendre au régime que nous n'acceptons pas le fait accompli d'un Iran nucléaire. Dans ce cas, nous rechercherons en priorité l'unité du Conseil de sécurité sur de nouvelles mesures. Rien n'est exclu, a priori , ce qui compte, c'est l'efficacité. S'agissant de sanctions en dehors du Conseil de sécurité, ce n'est pas un problème de principe. [...]
[...] Les États-Unis, le Royaume-Uni, la Corée du Sud et la Chine ont annoncé des plans ambitieux d'expansion de leurs capacités nucléaires. Mme Rice elle-même a admis que les nations en voie de développement devraient inévitablement se tourner vers ce type d'énergie Malgré ses importantes réserves de gaz et de pétrole, la nécessité pour l'Iran de diversifier ses sources était déjà reconnue dans les années 1970, y compris par certains membres de l'actuelle administration Bush Depuis, sa population a triplé, sa production pétrolière a été divisée par trois, et le pays consomme de sa production. [...]
[...] Février 2007 : Le délai accordé en décembre par l'ONU à Téhéran pour suspendre ses activités nucléaires sensibles expire sans que l'Iran se manifeste. L'AIEA constate que l'Iran ne s'est pas plié à l'ultimatum de l'ONU leur demandant de stopper l'enrichissement nucléaire. Mars 2007 : Le Conseil de sécurité de l'ONU alourdit les sanctions infligées à l'Iran dans sa précédente résolution (1737), pour son refus de suspendre ses activités d'enrichissement et de retraitement de l'uranium. L'Iran qualifie la résolution d'illégale, et limite sa coopération avec l'AIEA Les enjeux politiques La Russie est l'un des principaux fournisseurs de l'Iran pour les équipements nucléaires, les avions commerciaux et les armes conventionnelles. [...]
[...] Haut du formulaire Time.com Time.com Iran's Nuclear Threat Saturday, Mar By MASSIMO CALABRESI The nuclear facility near Natanz, Iran DIGITALGLOBE/GETTY IMAGES Article Tools With war in Iraq looming and North Korea defiantly pursuing its own nuclear program, the last thing President Bush needs is another nuclear crisis. But that is what he may soon face in Iran. On a visit last month to Tehran, International Atomic Energy Agency director Mohamed ElBaradei announced he had discovered that Iran was constructing a facility to enrich uranium a key component of advanced nuclear weapons near Natanz. But diplomatic sources tell TIME the plant is much further along than previously revealed. [...]
[...] The IAEA declined to comment. A senior State department official said he believed El Baradei was trying to resolve the issue behind the scenes before going public. But experts say the new discoveries are very serious and should be handled in public. "If Iran were found to have an operating centrifuge, it would be a direct violation [of the non-proliferation treaty] and is something that would need immediately to be referred to the United Nations Security Council for action," says Jon Wolfstahl of the Carnegie Endowment for International Peace. [...]
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