De 1973 à 1994, la croissance a été en moyenne de 2 % par an. Cette crise a d'abord été interprétée comme une simple crise conjoncturelle due aux chocs pétroliers et aux problèmes monétaires. On s'est en fait rendu compte qu'il s'agissait d'une véritable désorganisation du système économique et à terme un risque de déclin menaçait de désindustrialisation les pays industrialisés. On a cherché à minimiser l'impact du choc pétrolier et on a trouvé bon nombre de signes avant-coureurs ; mais les analystes de l'époque n'avaient rien vu. Ceux-ci s'alarmaient de la trop forte croissance. Certains prônaient même la croissance zéro. Avec le retour de la croissance soutenue dans les années 1990 (Etats-Unis), on interprète de moins en moins cela comme une période de crise mais de plus en plus comme une mutation du système de production, une troisième révolution industrielle
[...] Ces accords ont été suivis par les accords du Louvre (février 1987) qui décident de stabiliser le dollar $ = 6,10 Frs). C'est la fin du dollar yo-yo, caractérisé par ses fluctuations violentes. Un surendettement généralisé des entreprises, des ménages, de l'Etat fédéral et des collectivités montre que tous les agents économiques ont vécu au-dessus de leurs moyens (avec une dette de 2 ans et demi du PIB). Depuis 1985, le pays est devenu débiteur net (c'est la première fois depuis 1914). [...]
[...] La tentation du repli est très forte mais les citoyens peuvent s'interroger sur ce qui doit être sacrifié et sauvegardé et sur les capacités des individus, de l'Etat, des entreprises à peser sur le futur. La conjoncture des années 1990 Les années 1990 ont commencé par une déception : un ralentissement de la croissance. Il a débuté en 1989, s'est conforté en 1990 par la crise irakienne (crainte d'un choc pétrolier). Ce ralentissement aboutit à une récession aux Etats-Unis en 1991. [...]
[...] Les comptes se dégradent : affaiblissement de la livre dans les années 1990. C'est l'envolée des emplois précaires, l'augmentation des investissements étrangers, la hausse du revenu moyen et le creusement des inégalités. Le reaganomics Paul Volcker applique une politique monétaire restrictive : les taux de base montent jusqu'à La balance des mouvements de capitaux se renverse en faveur du dollar, qui monte. Mais l'activité économique en prend un coup : récession brutale. Cela plonge Carter dans l'échec et les événements en Iran facilitent l'élection de Ronald Reagan aux élections de 1980 (politique libérale). [...]
[...] Conclusion On vit des mutations accélérées au cours des années 1990 mais on est frappé par les permanences au cours du siècle : position de leader en Europe de l'Allemagne, celle du Japon en Asie. La hiérarchie a été bouleversée en Europe. [...]
[...] Le financement des entreprises par les marchés financiers compte pour des marchés financiers en Europe contre aux Etats-Unis. Le développement considérable de l'endettement Il s'agit d'un endettement intérieur qui a atteint des niveaux records à la fin des années 1980. Il a obéré les capacités de financement des entreprises et de consommation des ménages. Il a été en grande partie responsable de la récession du début des années 1990. La priorité a été donnée à la réduction des déficits budgétaires. Elle a donc été réalisée plus vite que prévu avec des économies et certains impôts. [...]
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