Intellectuels européens, XX, siècle, Georges Eugène Sorel, Max Nordau, Roger Griffin, Alain Finkielkraut, Maurice Barrès, Gabriele D'Annunzio, Ernst Jünger
En 1905, le philosophe et sociologue Georges Eugène Sorel fit remarquer que l'industrialisation avait réduit l'épanouissement de l'identité de l'Homme. Il n'était pas le seul à penser que le monde du XXe siècle était un monde décadent dans lequel l'individu n'avait plus d'identité au profit d'une intégration dans une masse amorphe.
C'est l'objet de notre étude ici. En effet, nous parlons ici de « crise » dans la mesure où il y a eu un conflit des idées entre archaïsme (retour vers le soi originel) et modernité (société de masse).
Pour ces intellectuels, il fallait retrouver le sensationnel et ses instincts : le choc, le mystère, la violence, la culture du corps devaient prévaloir. L'être humain est par défaut un prédateur, il se devait donc de retrouver cette identité propre, sa férocité.
[...] Les Alliés n'ont pas compris la mission salvatrice du Reich. Les photos de l'extermination lui firent dire que c'était un devoir qui devait être fait. Il fut convaincu toute sa vie que Hitler avait une mission en faveur de la survie de l'humanité, qu'il était l'être pour sauver tous les êtres. Finalement, nous pouvons supposer dans une certaine mesure que les dictateurs ont pu être influencés par cette crise de l'être du fait de leur rejet commun du monde contemporain. [...]
[...] Amal SILVA DA CRUZ Devoir maison semestriel La crise de l'être chez les intellectuels européens au XXe siècle. En 1905, le philosophe et sociologue Georges Eugène Sorel fit remarquer que l'industrialisation avait réduit l'épanouissement de l'identité de l'Homme. Il n'était pas le seul à penser que le monde du XXe siècle était décadent dans lequel l'individu n'avait plus d'identité au profit d'une intégration dans une masse amorphe. C'est l'objet de notre étude ici. En effet, nous parlons ici de crise dans la mesure où il y a eu un conflit des idées entre archaïsme (retour vers le soi originel) et modernité (société de masse). [...]
[...] En effet, ces intellectuels en crise ont établis leurs propres références bibliographiques. Baudelaire est une de ces références. Dans Le peintre de la vie moderne de 1863, il évoque le meurtre, la torture comme faisant partie de la nature. Il fut l'un des premiers à introduire des changements dans le monde de l'esthétique : le mal, la mort, la sensation . ces choses que l'Occident n'apporte pas sont clamés par Baudelaire. Ce qui devait choquer devait faire désormais partie de l'éducation de soi. [...]
[...] D'Annunzio mit également de côté son moi pour adhérer à l'impérialisme avec le sentiment que la guerre de 14-18 permettrait de remettre de l'ordre dans la civilisation en plus de faire renaître l'union latine. De fait, il participa à la guerre tout comme Jünger. Le travail en faveur de l'esthétique nationaliste permit à D'Annunzio d'inspirer des codes de l'impérialisme tel le salut romain ou le culte du martyr politique et d'être reconnu comme un être charismatique, un guide Il était donc reconnu comme un être exceptionnel que l'Italie regarda. L'horreur, la violence, le choc, la libération des instincts premiers . [...]
[...] Sur le long terme, des individus comme Schpengler ou Huttington reprirent l'idée que l'Occident était en déclin au contraire du monde oriental. Pourtant d'autres penseurs comme le philosophe, B.Croce croyaient encore en la vertu du progrès. Thomas Mann critiqua les esthéticistes pour leur soif de manipulation des masses dont D'Annunzio qu'il traita de singe de Wagner L'individu devait primer avant tout : à travers leurs propres écrits, ces intellectuels en crise de l'être appelant à une nouvelle aristocratie poussaient au retour aux instincts naturels, à l'accomplissement de soi. [...]
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