Jeudi 24 octobre 1929, la bourse de New-York s'effondre. C'est le point de départ financier de la plus grande crise économique que le monde ait connue jusque-là. Personne n'était responsable, mais cette aventure a marqué la conscience nationale d'une brûlure profonde. En effet, tous ceux qui ont acheté des actions (riches ou pauvres) furent touchés.
[...] Parmi ces sociétés, certaines n'offrirent jamais autre chose que des perspectives. Avant 1921, aux Etats-Unis, seules quelques petites sociétés d'investissement existaient ; mais vers 1927, davantage de compagnies furent organisées (140 furent créées). En 1928, les sociétés d'investissement étaient au nombre de 186, et au début de 1929, il s'en créèrent une par jour (265 tout au long de l'année), ce qui signifie bien que les Américains voyaient en elles une façon de s'enrichir. Durant l'été de 1929, les valeurs avaient augmenté, dans l'ensemble, de près d'un quart. [...]
[...] Au contraire, les preuves relevés par la suite ont montré qu'un accroissement supplémentaire de la consommation était possible, et qu'une crise n'était pas nécessaire. Pour trouver les causes plausibles de la crise, il faut savoir pourquoi l'activité économique a fléchit en 1929, et pourquoi elle diminua de plus en plus et demeura faible pour toute une décennie. La raison la plus probable en est que les entreprises commerciales, avaient mal estimé l'augmentation de la demande et qu'elles aient accumulé des stocks, elle limitèrent donc leurs achats, ce qui conduisit à une diminution de la production. En 1929, l'économie était fondamentalement malsaine. [...]
[...] Le 27 mars actions avaient changé de main. Puis le 12 juin actions furent vendues. Andrew W. Mellon déclara : Il n'y a pas de raison d'être inquiet. La marée haute de la prospérité continuera et comme le remarquait Walter Bagehot : Les gens sont toujours plus crédules quand ils sont heureux. Le 7 novembre, le lendemain de l'élection écrasante de Hoover, il y eut un Boom de la victoire et les valeurs de tête grimpèrent de 5 à 15 points. [...]
[...] La crise eut lieu un jeudi. Le marché reprit le vendredi (et fut fermé le samedi). Les actionnaires pensaient que la courbe ascendante remonterait à nouveau, comme tant de fois auparavant. Puis la semaine du 9 septembre 1929, les prix s'affichèrent à nouveau. La fin était arrivée, mais elle n'était pas encore en vue. En 1929, quand le marché tomba, beaucoup de citoyens de Wall Street perçurent immédiatement le vrai danger : les revenus, les emplois et la prospérité en général. [...]
[...] A la mi-novembre 1929, le marché s'arrêta enfin de baisser. Un effort plus grand pour rassurer les gens fut accompli par le Président Hoover. En effet sa première mesure (qui lui est inspirée par Keynes ) est une réduction des impôts. Le taux de l'impôt sur le revenu des particuliers et sur les sociétés fut réduit de 1 point. Cette mesure fut néanmoins accueillie favorablement et est considérée comme une contribution à l'augmentation du pouvoir d'achat, au développement des affaires et à la renaissance de la confiance générale. [...]
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