La crise a commencé dès 1928 en Allemagne : les capitaux américains, doutant de la stabilité de l'économie allemande, ont quitté le pays pour se tourner vers Wall Street qui bénéficie alors d'une forte hausse des actions. En effet, de 1925 à 1929, la valeur des actions en bourse ne fera qu'augmenter aux EU, entraînant un fort développement de la spéculation chez les actionnaires (...)
[...] On parlera d'une dégénérescence de la croissance. II. Une crise de l'ensemble du monde capitaliste A. En Europe Les Américains transmettent la crise à l'Europe par le biais commercial (renforcement du protectionnisme, tarif Hawley Smoot de 59% en 1930) et financier (retrait des capitaux en Allemagne et en Autriche). Situation dramatique en Allemagne où des mesures sont prises : moratoire général de juillet à août 1931 sur les activités bancaires et contrôle des échanges financiers internationaux, abandon de l'étalon or. [...]
[...] Politique de déflation et de soutien monétaire. Système qui fonctionne très mal : pays de tailles trop différentes, divergences des intérêts, tensions entre les monnaies. Dévaluation du franc Poincaré en septembre La zone dollar Pays du continent américain. La valeur des monnaies des pays membres évolue en fonction de l'évolution du L'espace économique capitaliste se fragmente donc en groupes entretenant des relations privilégiées. Le contrôle des changes se maintient. Conclusion : Les années 1920 étaient déjà une période d'égoïsme (augmentation du protectionnisme, contrôle des changes), mais la crise conduit à l'augmentation de cet individualisme. [...]
[...] Le pays le plus riche de la planète n'acceptant pas de se discipliner, la discussion devient inutile : séparation le 27 juillet 1933. Après l'échec total de la conférence de Londres en juin 1933, les nations cherchent une issue dans des dévaluations monétaires qui aggravent le protectionnisme. La fragmentation du monde capitaliste s'affirme en zones monétaires. C. Les zones monétaires 1. La zone sterling Zone gravitant autour du RU et regroupant tout les pays dont la réserve fiduciaire est en Création de la zone en août 1932. [...]
[...] La crise touchera 3000 banques sur les américaines. Les banques n'ayant pas fait faillite vont devenir + prudente (diminution des prêts et augmentation des taux, retrait des filiales à l'étranger). B. L'extension de la crise La crise financière se transforma en une profonde dépression économique, touchant tous les secteurs d'activité et provoquant de nombreuses faillites. Les revenus déclinèrent en même temps que les prix et, le commerce extérieur s'amenuisant, l'effondrement économique des Etats-Unis se répercuta au reste du monde. Le jeudi noir américain inaugura ainsi ce qui devint, à l'échelle du monde, la crise des années 1930 La crise boursière entraîne une crise des banques, qui ont largement spéculé en Bourse, une paralysie du crédit et une crise industrielle de surproduction (baisse de la consommation, moins de financement possible, chute de l'investissement), d'autant plus forte que l'endettement des Américains et des entreprises s'était lourdement accru dans les années 1920. [...]
[...] La crise touche aussi le RU. Aggravation en 1931 car les banques britanniques avaient investi dans des banques allemandes ou autrichiennes désormais en faillites. Retrait des capitaux américains, développement d'une spéculation contre la La banque d'Angleterre essayera de défendre la en échangeant de l'or mais sans succès. Une politique de déflation est alors lancée par une baisse des dépenses de l'Etat dès août 1931 (politique très impopulaire). En septembre 1931, l'étalon or est abandonné, mais c'est un flottement de la qui est décidé, non une dévaluation. [...]
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