Dans les pays où elle est toute neuve, la démocratie paraît mal adaptée aux circonstances et aux problèmes. Ces pays n'avaient aucune tradition démocratique indépendante : ils n'ont pu faire l'apprentissage d'une vie politique élargie. De plus, l'Europe centrale et orientale n'a pas l'équivalent de la bourgeoisie occidentale. Entre les grands propriétaires fonciers et la paysannerie illettrée, il n'y a rien. Rapidement, les institutions parlementaires sont balayées par des coups de force qui leur substituent des régimes autoritaires. Ce sera le cas de la Pologne, avec une dictature militaire (le régime démocratique et parlementaire de 1921 est balayé en 1926 par un coup d'état militaire; la dictature sera maintenue jusqu'en 1939). Ce sera le cas de la Turquie, avec le despotisme éclairé de Mustafa Kemal (...)
[...] Notre organisation est tellement spécialisée et toutes ses parties dépendent tellement les unes des autres qu'il est impossible de songer à laisser nos ouvriers en faire à leur tête. Sans la plus rigoureuse discipline nous arriverions à la confusion la plus extrême. Je ne crois pas qu'une méthode différente soit possible dans l'industrie. Il faut que les ouvriers produisent le plus possible et reçoivent les plus fort salaires possibles. L'expérience m'a beaucoup appris en matière de salaires. Je crois tout d'abord, en mettant de côté toute autre considération, que notre propre réussite dépend en partie des salaires que nous payons. [...]
[...] Les unes, suspendues en l'air par des crochets à des chaînes, se rendent à l'assemblage dans l'ordre exact qui leur est assigné. Les autres marchent sur une plate-forme mobile, d'autres par leur propre poids ; mais le principe général est que rien n'est porté, ni charrié, en dehors des pièces dans l'atelier. Les matériaux sont apportés par des wagonnets ou par des remorques actionnées par des châssis Ford nus, qui sont suffisamment mobiles et rapides pour circuler au besoin dans tous les passages. [...]
[...] - Conséquences politiques : les gouvernements doivent freiner les mécanismes économiques libéraux et pratiquer une politique d'interventionnisme. Une politique protectionniste aussi : partout, le nationalisme économique encourage un égoïsme sacré dans les relations commerciales. Même la Grande-Bretagne, championne du libéralisme et du libre-échange, devient protectionniste. Ainsi, la démocratie politique est atteinte par le contrecoup de l'épreuve qui affecte le libéralisme économique : le fascisme italien ou le communisme soviétique ont alors beau jeu de prendre prétexte de la crise du libéralisme pour démontrer l'échec de la démocratie. [...]
[...] La contagion autoritaire ne se limite pas à l'Europe orientale. L'Italie connaît une dictature fasciste, le Portugal s'engage - à partir de 1926 - dans la voie du salazarisme (Estado Novo, constitution de 1933). L'Espagne connaît d'abord une dictature militaire et royale, de 1923 à 1931, année où est instaurée la république. Mais dès 1936 éclate la guerre civile, qui prépare l'instauration de la dictature franquiste Survivance anachronique dans les vieilles démocraties La crise des institutions représentatives Dans les pays d'Europe occidentale, la démocratie classique donne des signes multipliés de désordre dans le fonctionnement des institutions: l'équilibre des pouvoirs est menacé ou rompu. [...]
[...] En 1918, le "Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes" est constitué à la demande des Slaves du Sud qui veulent leur rattachement à la Serbie. Mais la période qui suit est troublée par des problèmes de nationalités, notamment par l'antagonisme entre les Serbes (centralisateurs) et les Croates. En 1929, Alexandre Ier instaure une dictature et en 1931, le pays prend le nom de Yougoslavie. A ce moment, le mouvement nationaliste croate prend, avec les oustachis d'Ante Pavelitch une forme terroriste : le roi sera assassiné en 1934. Sous la régence, une large autonomie est octroyée à la Croatie en 1939. [...]
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