Le retour à la normale
- souhait du rétablissement du libéralisme (différent du dirigisme) ;
- avec le slogan « back to normalicy » en 1920, les Républicains gagnent les présidentielles ;
- 1919 : en France : pétition adressée au gouvernement français les membres de la Chambre de commerce de Béziers affirment qu'il est urgent de rendre au commerce la liberté dont il jouissait autrefois et sans lequel il ne peut vivre ;
- (...)
[...] le système tient par ou la coopération entre la banque d'Angleterre à la Fed (une 1927 : accepte de vendre de l'or contre des livres pour soutenir la devise anglaise et de baisser ses taux ce qui permet la bande Angleterre d'attirer à Londres des capitaux à court terme grâce à des taux légèrement supérieurs). ( Cependant, en 1928 : la banque d'Angleterre est obligée de fixer des taux d'intérêt encore plus élevés à cause de la remonté des taux d'intérêt américains suite à une pousser spéculative, ( le coût du crédit est jugé par le gouverneur de la banque d'Angleterre de suicidaire le déséquilibre des flux financiers ( Incidence directe sur la circulation des flux internationaux des capitaux indispensables au financement des économies ( - Londres : pour retrouver sa fonction de premier financeur du monde doit trouver à l'extérieur les ressources financières que l'économie britannique ne suffit plus à lui fournir ( New York : malgré excédent commercial, faible en matière de financements internationaux (ni savoir-faire ni réseau efficace comme la City) ( 1921 : Crise économique qui frappe les États-Unis ( en Allemagne dans l'incapacité de payer les réparations ( France : ne peut plus honorer ses créances envers les États-Unis ( 1924 : Plan Dawes (montée des tensions politiques et monétaires, il en résulte un prêt à la banque centrale allemande qui fournit à celle-ci la contrepartie à la création d'une nouvelle monnaie allemande convertible en or ou en devises : le Reichsmark (par le docteur Schacht) ( Le circuit financier peut reprendre entre États-Unis et Europe (des capitaux américains reviennent dans les banques allemandes qui investissent à moyen ou long terme dans leur industrie) entre 1925 et 1929 Londres finance en moyenne 85 millions de livres par an d'investissements extérieurs dont 35 sont levés à court termes auprès des banques américaines Nouveau circuit des investissements directs étrangers ( André Siegfried en 1927 : capitaux américains débordent des États-Unis ( 1929 : plus la moitié de l'investissement réalisé dans monde provient des USA à destination de l'Europe ( du total cumulé, mais aussi du Canada et de l'Amérique latine 25 ( Actifs américains placés en Europe : 200 millions de dollars en millions en 1919 et millions en 1929 ( investissements témoignant de la puissante firme américaine, (General Motors qui rachète en 1927 Vauxhall en Angleterre et Opel en Allemagne, idem dans le pétrole : Standard Oil) ( Royaume-Uni : politique active d'investissements à l'étranger (dominion, Amérique latine, Moyen-Orient) ( Allemagne et France : Investissement national Allemagne : oriente investissement vers le développement et la modernisation des grandes firmes industrielles (concentration due à l'hyperinflation) : IG Farben domine la chimie (Bayer, BASF, AGFA) France : investissements tournés vers la reconstruction (soutien au logement populaire dans le cadre de la loi Loucheur et vers la modernisation des structures industrielles dans l'automobile notamment (André Citroën)) 3/la prospérité aux États-Unis et les déséquilibres persistants en Europe A/une prospérité exceptionnelle des États-Unis ( Situation économique et sociale durant les années 20 : modèle de réussite du système capitaliste (forte croissance reposant sur l'appareil productif capable de fournir en masse à des consommateurs de plus en plus nombreux les moyens matériels d'un haut niveau de vie moderne) ( Prix de la production baisse : la même automobile revient à 1500 $ en $ en 1920 mais 600 $ en 1929 ( Revenus salariés augmentent : indice 100 en en 1929 ( Temps de travail diminue : 2605 heures par an et par actif en heures en 1929 ( Pas pour tous les Américains : les farmers voient baisser le prix des productions agricoles, la valeur de leur terre ; la précarité et la misère restent le lot des noirs, des petits blancs et des immigrants) ( «American way of life : acquérir un logement et son équipement, une automobile (quatre mois de salaire pour un modèle courant) et profiter du temps libre. [...]
[...] - Les capitaux ne manquent pas : l'épargnant français investit dans le privé ( 1920 : Fonds privés ne représentent que 39% des émissions de valeurs, proportion atteint en 1927 - Aristide Briand ou André Tardieu l'américain encouragent la modernisation de l'économie : ambitieux plan national d'outillage, système d'assurance sociale étendue et la généralisation des allocations familiales. - Joseph Caillaux déclare à la chambre en 1936 : le grand malheur, la grande difficulté de la France, je vais vous le dire : la France est un pays agricole avant tout, elle souffre d'une hypertrophie industrielle. [...]
[...] PARTIE 2 : RUPTURES ET DESEQUILIBRES Chapitre 1 : crise l'entre-deux-guerres Le déséquilibre des années ) L'impossible retour à l'équilibre d'avant-guerre Le retour à la normale - souhait du rétablissement du libéralisme dirigisme) - avec le slogan back to normalicy en 1920, les républicains gagnent les présidentielles - 1919 : en France : pétition adressée au gouvernement français les membres de la chambre de commerce de Béziers affirment qu'il est urgent de rendre au commerce la liberté dont il jouissait autrefois et sans lequel il ne peut vivre. [...]
[...] La tendance du monde des affaires et féodaux . a été de pousser à la super industrialisation de ce pays. [...]
[...] (Schéma du déclenchement de la crise : très forte demande alimentée par les besoins de reconstruction (portant sur les matières premières et biens d'équipement), mais aussi un désir de consommation après de longs mois de pénurie potentiel de production croissant dans les pays épargnés par la destruction de la guerre (États-Unis, Japon, pays neufs : Canada, Brésil, Argentine) superproductions relatives apparaît alors lorsque l'économie européenne redémarre (agriculture) (C'est donc moins parce qu'elle est reconstruite que parce qu'elle manque de crédits que l'Europe ralentit ses commandes, provoquant une accumulation des stocks dans les pays fournisseurs (En 1922,1 nouvel équilibre s'établit à présent résorption des stocks excédentaires collés la crise a souligné des phénomènes d'inadaptation entre l'offre et la demande à l'échelle mondiale, montrer les distorsions entre prix et produits primaires et prix industriels, favoriser l'instauration des mesures protectionnistes, révélait enfin la gravité du désordre monétaire de l'après-guerre. [...]
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