A partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le capitalisme et le communisme s'affronte dans une Guerre Froide. Les États-Unis et l'URSS possède tous deux la bombe nucléaire mais jamais ils ne se sont affrontés face à face. Cependant la guerre de Corée et les débuts de la guerre du Viêt-Nam prouve que leurs relations ne sont pas très amicales. C'est en 1962 avec la crise de Cuba que ces deux pays sont passés tout proche d'une guerre mondiale qui aurait mis fin à notre ère (...)
[...] Une étroite surveillance et la mise en place d'un dispositif militaire sont également ordonnées. Et enfin, Kennedy, va prévenir Khrouchtchev que si une fusée nucléaire était lancée, à partir de Cuba, sur une nation de l'hémisphère occidentale, cela serait considéré comme une attaque soviétique du territoire américain. Les Etats-Unis se verraient donc contraint de répliquer d'une manière extrêmement ferme. Cette politique de dissuasion porta ses fruits. Le 29 octobre 1962 Khrouchtchev accepte de démanteler les bases cubaines et de rapatrier les fusées soviétiques en URSS. Ce revirement de situation n'est pas anodin. [...]
[...] Synthèse : Sujet : En quoi la crise de Cuba révèle-t-elle les règles des relations entre les deux Grands durant la guerre froide ? A partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le capitalisme et le communisme s'affronte dans une guerre froide. Les États-Unis et l'URSS possède tous deux la bombe nucléaire mais jamais ils ne se sont affrontés face à face. Cependant la guerre de Corée et les débuts de la guerre du Viêt-Nam prouve que leurs relations ne sont pas très amicales. [...]
[...] Le 28 septembre des U2 américains photographient des cargos transportant des bombardiers vers Cuba. Mais ce n'est que le 14 octobre que deux U2 photographient des missiles nucléaires en constructions. Lors de la découverte, de missiles nucléaires sur le territoire cubain, qui plus est, à la portée de la majorité des grandes villes américaines, c'est la stupeur, la consternation au sein du gouvernement Kennedy. Deux jours plus tard, John Fitzgerald Kennedy, son secrétaire à la défense, Mac Namara et son chef d'Etat-major de l'armée de l'Air, LeMay, s'entretiennent sur la manière de réagir. [...]
[...] L'URSS reconnaît aussitôt le régime de Fidel Castro. Le 3 janvier 1961, John Kennedy, irrité par l'expropriation de plus d'un million d'hectares appartenant à ses concitoyens, décide l'embargo total sur les exportations et les importations vers ou en provenance de Cuba. Cet événement marque la rupture des relations diplomatiques entre les États- Unis et Cuba. Dans le courant de l'année 1961, la C.I.A., avec l'accord de Kennedy, lance une offensive sur Cuba. Environ 2000 hommes débarquent dans la Baie des Cochons. [...]
[...] Avant la crise, les deux superpuissances étaient en très mauvais termes mais elles ont fini par trouver un terrain d'entente. N'oublions pas de préciser que la politique de dissuasion, utilisé avec prudence et à bon escient, joua un rôle plus qu'important dans le dénouement de cette crise. Par la suite, les nombreux traités, les rencontres de chefs d'État et l'établissement du téléphone rouge démontre bien que les relations entre ces deux superpuissances se sont affermies. Cette période de calme fut appelée la détente, mais quel pays en a le plus profité ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture