Au début des années 70, le monde vit encore dans l'illusion d'une prospérité permanente. Le spectre du retour d'une crise semble définitivement écarté, c'est l'"idéologie de la croissance permanente". En 1971, Paul Samuelson, prix Nobel d'économie déclare : "avec nos connaissances d'aujourd'hui, nous savons comment éviter une récession chronique". Cependant, à partir de 1973, une crise brutale grippe la croissance et inaugure une longue période de marasme économique et de difficultés sociales (...)
[...] Cette 3ème révolution industrielle bouleverse le monde du travail Les mutations de l'usine et du travail. L'automatisation et la robotisation s'imposent : dans les usines, les robots et les machines à commandes numériques remplacent partiellement les hommes. L'automatisation des tâches gagne aussi les transports, le commerce, les banques, les services de gestion des entreprises et les administrations. Le marché du travail est bouleversé : de nombreux postes de travail peu qualifiés disparaissent soit pris en charge par les machines soit délocalisés dans les pays à faible coûts salariaux. [...]
[...] Deux types de politiques ont été successivement mises en œuvre : Les politiques Keynésiennes (politiques de relance) et les politiques monétaristes (libérales, rigueur, austérité) 1. Les politiques Keynésiennes. La plupart des gouvernements tentent d'abord d'appliquer une politique de relance inspirée des principes de Keynes, économiste britannique inspirateur du "New Deal" de Roosevelt pendant la grande dépression (gouvernement socialiste de Pierre Mauroy en 1981-1982). Il s'agit de mettre en œuvre une politique de relance de la consommation par une politique d'augmentation du pouvoir d'achat des ménages (l'Etat est le "fer de lance" de cette politique : hausse des salaires, des prestations sociales et facilités de crédit). [...]
[...] Paradoxalement, le "temps des doutes" est aussi celui d'une nouvelle croissance, de l'épanouissement de la 3ème révolution industrielle, de la société de communication et de la mondialisation. Problématique : Comment de la crise émerge une 3ème révolution industrielle qui fait entrer le monde dans l'ère de la communication ? I. LA CROISSANCE DEPRESSIVE SUCCEDE AUX TRENTE GLORIEUSES A.LA RUPTURE DES ANNEES 70 : LA DECCELERATIONE DE LA CROISSANCE Le signal de la crise : le choc pétrolier. En 1973, éclate la "crise du pétrole". [...]
[...] Mais la crise du système monétaire ne débouche pas sur une crise boursière comme en 1929. Pas plus que le pétrole, les dérèglements monétaires ne suffisent pas à expliquer la crise. C. LES VIEUX PAYS INDUSTRIALISES FACE AUX MUTATIONS ECONOMIQUES La crise est d'abord celle du Vieux monde. Dans le Monde du 9 janvier 1979, J.Bouvier explique que la crise est surtout un phénomène européen, " la crise que nous traversons n'est pas un phénomène mondial : c'est l'Europe qui ne s'est pas remise des évènements de 1974 tandis que les autres zones de développement connaissent à nouveau une relative prospérité. [...]
[...] Les "NTIC" accompagnent et favorisent l'avènement de la 3ème révolution industrielle et de la mondialisation et stimulent la croissance économique : l'essor d'Internet stimule la fabrication d'ordinateurs et de services (fournisseurs d'accès et moteurs de recherche), stimule le commerce (commerce électronique, commerce en ligne), les transactions financières, le tourisme, les loisirs . Le marché mondial des "NTIC" croit de par an depuis 1995. Il est concentré à dans les pays développés dont aux Etats-Unis. Les médias, un facteur de domination. La guerre de l'image est au cœur des luttes d'influences mondiales ; propagation de messages politiques ou idéologiques. Télévisions et radios ont contribué à la fin du communisme en diffusant par la "BBC" ou "la Voix de l'Amérique" une contre propagande. [...]
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