Crise financière, Etats-unis, France, Allemagne, Seconde guerre mondiale, dépression économique, Allemagne nazie, économie, occupation allemande, crise économique
La crise financière de 1929 s'est rapidement propagée des États-Unis aux places boursières d'Europe, qui s'est ensuite transformée en dépression économique durant les années 1930. La France n'a pas été épargnée par cette tendance mondiale. Jeanneney (2012) relève qu'entre 1929 et 1932, le cours des actions en France a brutalement baissé, de même pour l'indice de production industrielle, comme ce fut le cas en Allemagne et aux États-Unis. Cette dépression s'est également accompagnée d'une augmentation du niveau des prix. Les répercussions de la crise financière sur l'économie réelle en France ont eu comme conduit le système bancaire, qui a ruiné virtuellement tous les secteurs de l'économie.
[...] Stavisky s'était ménage des soutiens politiques importants à l'Assemblée nationale, au Sénat et même dans le gouvernement. L'affaire Stavisky a débouché sur un scandale national en février 1934 et des émeutes fomentées par les organisations d'extrême-droite - les Ligues, les Croix-de-Feu- qui souhaitent renverser le régime parlementaire et instaurer un régime fasciste à l'instar de Mussolini en Italie. L'instabilité politique, accompagnée de mesures impopulaires, instaurées notamment par le gouvernement Laval, n'ont fait qu'exacerber les effets de la crise économique des années 1930. [...]
[...] L'agriculture française est ainsi touchée, avec une baisse brutale des prix des biens agricoles. De même, le climat pessimiste d'affaires contribue à renforcer les effets de dépression économique, exerçant aussi une pression à la baisse sur les salaires, et résultat pour la première fois d'un phénomène unique sur le marché du travail en France - et ailleurs dans le monde - le chômage de masse. Cette déstabilisation profonde de l'économie française s'est répercutée sur la société, et s'est propagée ensuite dans la sphère politique. [...]
[...] Cette politique antisémite est exacerbée à partir de 1942, lorsque les dirigeants Nazis se sont mis d'accord à Wannsee à mettre en place la solution finale, l'extermination de la population juive en Europe. Pour réaliser leurs objectifs, ils mettent à contribution le régime de Vichy et son appareil bureaucratique. Le ministère de l'intérieur coopère activement en déportant les sujets étrangers juifs installés en France, puis en raflant les juifs Français en les parquant au Vélodrome d'Hiver, puis à Drancy en juillet 1942. Vichy s'approprie de plus en plus le discours antisémite nazi, et différentes personnalités fascistes françaises, comme Marcel Déat et Philippe Henriot appelle à une collaboration plus active avec l'Allemagne. [...]
[...] Pétain justifie cette décision officielle pour maintenir l'unité de la France et de son empire colonial, et parie que l'Allemagne remportera la guerre. Si la collaboration ne prend pas ouvertement parti avec l'Allemagne Nazie comme le souhaitait Pierre Laval, elle prend néanmoins plusieurs facettes : les autorités françaises s'engagent à remettre à leurs homologues allemandes les individus qui se sont enfuis - les opposants politiques notamment, qui ont été internés en 1939 comme sujets ennemis. La collaboration est d'abord militaire, puisqu'elle permet à l'Allemagne de renforcer sa présence atlantique en déclarant tout le littoral de Calais à Biarritz une zone militaire sur laquelle les Nazis construisent le Mur de l'Atlantique, mais également des bases de sous-marins U-Boots. [...]
[...] Les effets de la crise des années 1930 ne sera que partiellement résorbée qu'avec l'arrivée du Front Populaire au pouvoir, et son programme de relance économique. Les collaborations avec l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale Après avoir réduit la Pologne à la soumission en Septembre 1939, l'Allemagne nazie s'attaque aux alliés Franco-Britanniques en Mai 1940, et exécute le 'Plan Jaune', attaquant les Pays-Bas, la Belgique et la France à travers les Ardennes4. En l'espace de six semaines, le gouvernement Reynaud appelle au cessez-le-feu, et les délégations française et allemande se retrouvent dans un wagon de train à Rethondes (Compiègne), dans un simulacre répliquant l'armistice de novembre 1918, cette fois-ci au bénéfice du régime Nazi. [...]
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