La question du mouvement ouvrier ne se comprend que dans un contexte international sous la Guerre froide qui a donc des répercussions sur la politique française. Les clivages entre les ministres communistes et autres ministres grandissent. Le 26 janvier 1947, Vincent Auriol élu président (le premier Président de la IVe République) charge Paul Ramadier (en 1947, après l'adoption de la Constitution de la IVe République, il est le premier président du conseil) de former un gouvernement et se sépare en mai 1947 des ministres communistes, A. Croizat, C. Tillon et M.Paul.
[...] Une mobilisation du mouvement ouvrier limité aux revendications salariales sous la IVe République, la crise de 1947 ? La question du mouvement ouvrier ne se comprend que dans un contexte international sous la guerre froide qui a donc des répercussions sur la politique française. Les clivages entre les ministres communistes et autres ministres grandissent. Le 26 janvier 1947, Vincent Auriol élu préside (le premier Président de la IVe République. Pendant tout son septennat, il plaide pour une Troisième Force entre les communistes et les gaullistes.) Charge Paul Ramadier (en 1947, après l'adoption de la Constitution de la IVe République, il est le premier président du conseil) de former un gouvernement et se sépare en mai 1947 des ministres communistes, c'est-à-dire A.CROIZAT, C.TILLON, M.PAUL. [...]
[...] On est dans le contexte de scission syndicale. Aussi, la répression et le fait que cheminots sont sanctionnés et qu'également, certaines revendications sont satisfaites finalement accordés. La grève faiblit sauf dans les mines. Le mouvement de grèves a touché 1,5 à 2 millions d'ouvriers, principalement dans les grandes villes et les bassins miniers. Le résultat est le minimum vital fixé à francs par mois, une augmentation du salaire de base et une prime horaire uniforme permettant une augmentation générale des salaires. [...]
[...] Ce parti est né en 1920 au Congrès de Tours de la scission de la SFIO après la publication des Vingt-et-Une Conditions rédigées par l'Internationale Communiste en 1919 Le mouvement en novembre commence à Marseille, notamment à la suite d'une augmentation du prix du tramway. À partir du 13 novembre, la grève est générale sur Marseille et va toucher les mines. Il faut avoir en tête le contexte des mines : les mineurs ont participé activement à la bataille de la production, mais leur situation est toujours aussi difficile. Les mineurs souffrent de sous-alimentation, dénoncent le mauvais entretien des galeries et déplorent la faiblesse de leur pouvoir d'achat, inférieur à celui de 1936. [...]
[...] De 1944 à 1946, des nationalisations ont eu lieu en France sous De Gaulle. Ainsi ont été nationalisés les Charbonnages de France, EDF, GDF, Renault, la Banque de France ainsi que quatre banques. Les délégués sont minoritaires, n'ont peu de pouvoir et surtout, fin 1947, les Charbonnages de France envisagent de revenir sur le statut des mineurs, sur le statut de Sécurité Sociale au moment ou L.DELFOSSE est révoquée de son poste de directeur adjoint des Houillères. Cette décision déclenche une première vague de grève dans le Nord-Pas-de-Calais : mineurs cessent le travail et on considère 70% des mineurs du Pas de Calais. [...]
[...] Le ressentiment à l'égard des pouvoirs publics dans le mouvement ouvrier qui a fait appel à la police et l'armée, mais aussi grévistes/non grévistes est grand. Jean Jacques BECKER[1] n'est pas un mouvement insurrectionnel dont l'objectif serait la conquête du pouvoir par le PCF. Il rappelle que l'objectif de ce grand mouvement de grève, pour la CGT et le PCF d'empêcher la mise en place du plan MARSHALL. Les conséquences sur la vie politique sont importantes : on assiste à un glissement à droite de la majorité gouvernementale, la rupture du tripartisme et le début de la Troisième Force. [...]
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