Ce « jeudi noir » aura des conséquences économiques, politiques, sociales, psychologiques et culturelles. Dans tous les esprits, le seuil de l'inacceptable a été franchi. S'ouvre alors une ère de remise en cause du capitalisme.
En quoi la crise 1929 met-elle en évidence l'inadéquation entre un marché globalisé et un individualisme gouvernemental ?
Nous analyserons dans un premier temps le contexte des années 20, et montrerons comment certaines failles conduiront au krach boursier, mettrons ensuite en évidence les mécanismes et conséquences de son internationalisation, pour enfin étudier les différentes mesures prises par les gouvernements pour enrayer cette crise.
[...] En se diffusant à travers le monde elle a renforcé les effets restrictifs de la croissance. Les Etats-Unis: premier créancier du monde! Cette internationalisation de la crise américaine est due à la dépendance des économies des différents pays à l'économie américaine. La bonne santé économique de ces pays dépendait donc de la croissance américaine. La solidarité commerciale et financière qui liait entre elles les économies capitalistes fut le principal facteur de la propagation de la crise. D'autre part, on a pu observer que l'intensité de la crise dans un pays dépendait de son degré de dépendance aux Etats-Unis. [...]
[...] En effet ces derniers étaient de 250 millions de $ en 1928 contre seulement 40 millions en 1929. La cause de cette forte diminution est que la spéculation boursière retient l'argent aux Etats-Unis. Pour compenser ce manque de fonds et rembourser les Réparations, l'Allemagne va devoir puiser dans les réserves de la Reichsbank la mettant ainsi en danger. De plus elle va ralentir les investissements et le chômage va augmenter millions début 1929). S'en suit une légère diminution de la production des biens de consommation. [...]
[...] La déflation française En France, dévaluer est considéré comme une régression rappelant les recours des rois français du Moyen-âge. La dévaluation est perçue comme une pratique honteuse, presque indigne. C'est pourquoi le choix de la déflation est sans équivoque et constitue d'ailleurs un réflexe politique. C'est pourquoi la déflation française sera l'une des plus longues et durera jusqu'en 1936. Avant le krach, Poincaré forme un gouvernement d'Union nationale. L'état a alors réduit ses dépenses pour former en 1928, un franc plus fort et défini uniquement par rapport à l'or : le franc Poincaré. [...]
[...] L'évolution de la crise en crise financière en 1931 allait amener à de nombreuses politiques de sortie de crise. En France La baisse internationale des prix entraîne la baisse des prix français à la fois sur les produits industriels et agricoles. La baisse des prix du secteur agricole est sévèrement ressentie par les Français car un tiers d'entre eux travaillent dans ce secteur. On constate une diminution de 51% sur le blé sur le lait, et 65% sur le vin. [...]
[...] Cela pour plusieurs raisons: la première étant son moindre lien économique avec les Etats-Unis. En effet le pays maintenait un bas niveau d'investissements et de dépôts à l'étranger, ainsi que de faibles échanges internationaux ce qui contribuait à sa relative indépendance financière. Sa bonne santé économique persistante était aussi le résultat de larges disponibilités bancaires grâce à de minces investissements nationaux, un soutien financier dû aux Réparations et un taux d'escompte maintenu à 2,5%. Pour cette raison les détenteurs de liquidités étrangers, durant la crise, recherchent le franc comme monnaie de refuge. [...]
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