Cours sur le rôle tenu par les communistes pendant le seconde guerre mondiale. Le but est de cerner la tactique du parti communiste, très inspirée par Moscou, pour expliquer au mieux comment les communistes ont pu passer du statut de pacifiste, à celui de héros de la seconde guerre mondiale.
[...] Mais l'essentiel des troupes communistes commencent à vouloir signifier son mécontentement et sa voix. A l'été 1940 on demande via l'avocat communiste Robert Foissin aux autorités allemandes de permettre la parution de l'Humanité. Suite au refus des autorités nazis, le retour à la clandestinité est marqué par l'édition de journaux clandestins. On voit naître un début de résistance chez les communistes, mais il faut noter cependant que certains qui n'avaient pas cesser d'être anti-fascistes bravant leur parti, avaient commencer à adhérer au mouvement spontanément lors de la débâcle (on citera Auguste Havez et Marcel Paul). [...]
[...] Aux élections d'octobre 1945, il devient le parti le plus représenté dans l'Assemblée constituante avec 26,2% des voix. Maurice Thorez devient ministre d'état. Cette omniprésence politique des communistes va se prolonger à plus long terme. Ainsi aux élections de novembre 1956 il atteint son plus haut niveau avec des voix. Les communistes restent des gouvernants jusqu'au 5 mai 1947, où sous la pression américaine et après le refus des communistes de voter les crédits militaires en Indochine, le président socialiste du conseil, Ramadier va exclure les ministres communistes de son gouvernement. [...]
[...] Frappé d'une crise très grave, marqué par la démission d'un grand nombre de dirigeants, les communistes gagnent la clandestinité. L'Organisation Spéciale parti communiste clandestin, se met en place. Néanmoins, le passage à l'acte est rapide et pendant la drôle de guerre, de nombreux militants communistes vont commettre des sabotages dans des usines d'armements françaises, fragilisant un front déjà fébrile. PACIFISTES, LES COMMUNISTES FIDELES A LA LIGNE SOVIETIQUE VONT TOUT FAIRE POUR EVITER LA GUERRE. C'EST UN PARTI CLANDESTIN, INTERDIT QUI VA DEVOIR AFFRONTER LES PREMIERES HEURES DE L'OCCUPATION. [...]
[...] Représentation politique des communistes dans la Résistance il se consacre principalement à la propagande, à la fabrication de faux papiers et au soutien logistique des clandestins. Il soutient également les sabotages de son bras armé, les Francs-Tireurs et Partisans français (FTPF). Dès octobre 1941, la totalité des actions militaires menées par les communistes sont centralisées dans un comité militaire national qui regroupe les FTP et les Brigades de la Jeunesse (ces deux groupes fusionneront après l'éclatement des seconds pourchassés et disséminés par les Brigades spéciales en mars 1942). [...]
[...] Inspiré par l'URSS, quel a été le rôle des communistes en France pendant le second conflit mondial, de 1939 à 1945 ? Un rôle de départ bien clair, qui donne finalement lieu à une position ambiguë : Le parti communiste fait parti du camp des pacifistes Le 23 août 1939, le pacte germano-soviétique est chose acquise. Soutenu par le parti communiste français, c'est un pacte de non-agression qui marque l'entrée du parti communiste Français dans la défense de la ligne suivante : la guerre qui s'annonce est un conflit entre puissances impérialistes qui n'intéresse pas les prolétaires, il faut donc privilégier la signature de la paix. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture