Cours d'Histoire (Terminale ES) consacré au Proche-Orient.
[...] De nombreuses images montrent un jeune Palestinien faire face à un char israélien. La stratégie de l'OLP est un succès puisque l'État hébreux réprime cette lutte et s'implante en Cisjordanie, rendant l'opinion publique mondiale de plus en plus sensible à la cause palestinienne. L'espoir renaît dans les années 1990 avec un véritable dialogue sous l'égide des États-Unis. Les accords d'Oslo, signés en 1993 à Washington, entre Arafat et Rabin amènent l'OLP à renoncer à la violence, Israël à reconnaître une Autorité palestinienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. [...]
[...] Le Royaume-Uni se retrouve écartelé entre les pressions des deux parties. En 1944, le Comité de la Ligue arabe affirme son soutien à la cause des Arabes de Palestine et réfute toute idée de régler le problème des Juifs d'Europe par une autre injustice Dans le même temps, des mouvements juifs multiplient les actions, comme à Deir Yassin. Le plan de partage de la Palestine qui a été voté par l'ONU (à laquelle les Britanniques ont soumis la question) en 1947 est contesté par les Arabes. [...]
[...] Le Proche-Orient, reflet de la complexité du monde actuel Le sionisme Au XIXe siècle, une vague d'antisémitisme sévit en Europe. Le phénomène ne remonte pas à cette époque : il est ancien, puisant ses fondements dans la religion (les Juifs sont perçus par les Chrétiens comme étant le peuple déicide). Tandis que la France plonge dans les passions déchaînées de l'Affaire Dreyfus (1894-1906), se multiplient dans toute l'Europe les pogroms, manifestations antisémites suivies de pillages voire de massacres. La science établit même à l'époque une race juive. [...]
[...] Les choses sont plus complexes avec les Palestiniens. Le sentiment national palestinien s'est affirmé et a débouché en 1964 sur un mouvement politique : l'Organisation de libération de la Palestine. Animé principalement par Arafat, il refuse le plan de partage de 1947 et l'existence d'Israël. Après 1967, l'OLP prône la lutte armée [qui] est la seule voie pour la libération de la Palestine Cette prise de position radicale lui procure des ennemis, y compris dans le monde arabe (la Jordanie de Hussein entre autres). [...]
[...] Israël devient peu à peu la seule véritable démocratie du Proche-Orient Palestiniens quittent le nouvel État. Ce dernier accueille à l'inverse des vagues d'immigrants juifs : rescapés des camps, Juifs d‘Europe de du Moyen-Orient ou d‘Afrique du Nord. La Loi du retour est votée en 1950. Les guerres israélo-arabes Les États arabes expriment leur solidarité avec le peuple palestinien frère spolié de ses terres, et vouent l'État d'Israël à la destruction. Cette opposition se traduit par des guerres israélo-arabes, débutées le lendemain même de la création de l'État d'Israël. [...]
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