9,5 millions de km². La superficie est équivalente à celle des EU, de l'UE à 27. C'est un Etat continent. Cet Etat est peuplé, 1,32 milliard d'habitants. C'est, pour quelques temps encore, le pays le plus peuplé du monde. Mais encore, la Chine est presque vide, car il y a une énorme masse montagneuse, des hauts plateaux. On retrouve les plaines côtières et le triangle entre Pékin, Shanghai.
En 2004, la Chine s'est alignée sur les normes mondiales pour le calcul de son PIB. En 2004, elle était à 2 000 milliards de dollars. En 2006, il était proche de 2 500 milliards de dollars. La Chine a successivement dépassé l'Italie, la France et la GB. Elle reste derrière les EU, le Japon et l'Allemagne. Aujourd'hui, c'est la quatrième puissance économique mondiale. Elle devrait rattraper le PIB allemand en 2008 ou 2009. Si on prolonge la croissance chinoise d'aujourd'hui, elle devrait dépasser le Japon autour de 2020 et les EU autour de 2040. La Chine a vocation à devenir la première puissance économique mondiale, encore plus la première puissance commerciale mondiale (2015/2020).
La Chine a des déséquilibres titanesques qui expliquent sa course à la croissance. Chaque année, elle doit créer 20 millions d'emplois nets (population active française), pour absorber les jeunes et les paysans en exode rural. Toute l'industrialisation se fait sur une mince bande littorale, avec quelques exceptions : Pékin, Canton, Nankin, Tchong King. Dans les campagnes vivent 700 millions de Chinois dans un état d'indigence. Les réformes agricoles de Deng Xiaoping sont épuisées et la Chine connaît une crise agricole. Il y a en même temps un vieillissement de la population : riche avant d'être vieille ou l'inverse ? Il y a également un déséquilibre politique : libéralisme économique et développement d'une classe moyenne et le monopole du parti communiste.
Il faut étudier les paradoxes : paradoxe entre Shanghai et la campagne, les paysans et le reste de la société. Ces déséquilibres qui veulent une politique de croissance pour la croissance sacrifient l'environnement, la sécurité sociale. La Chine siphonne nos marchés et nos emplois (...)
[...] Les paysans seront ensuite déçus, car l'agriculture ne touche pas plus de 10% des crédits. Le premier plan quinquennal dure de 1953 à 1957. Les ingénieurs soviétiques sont très présents et méprisants. Il y a priorité absolue à l'industrie lourde, à la méthode stalinienne. La collectivisation a été un moyen d'opprimer l'agriculture. Pourtant, elle représentait 50% du PIB et les 75% de la population active. En 1957, la Chine se trouve devant une impasse économique et politique. La production agricole a souvent fléchi. L'industrie lourde progresse mais peu. [...]
[...] En 1984, on avait atteint 15% de croissance annuelle ; 11% en 2007. En revanche, la croissance connaît aussi des points faibles en 1999 ; en 1990). La croissance est cyclique, semblable à la haute croissance japonaise des années 50/60. Si on regarde la structure de ce PIB, le secteur primaire en fournit 15% (Occident : 2 à ; le secteur secondaire s'élève à 53% ; le secteur tertiaire est sous dimensionné Le marché intérieur est sous dimensionné. Que produit la Chine ? [...]
[...] Il est peuplé de 50 millions d'habitants. Ce delta, c'est de la population chinoise du PIB de l'IDE des exportations. On qualifie ce delta de 5ème dragon de l'Asie. Ça a été un laboratoire de la croissance chinoise, sacrifié pendant le communisme (Canton était une interface avec le monde extérieur). C'est à Canton que les Portugais ont débarqué. La diaspora chinoise provient directement de Canton. Shenzhen est à h de Hong-Kong. Hong-Kong est ravitaillée en eau par Shenzhen. Shanghai compte 15m hab. [...]
[...] En 2006, elle était le troisième importateur au monde (derrière les EU et le Japon). En 2007, les importations chinoises dépassent les japonaises. C'est un cauchemar géopolitique car le pétrole vient surtout du Moyen-Orient par le détroit de Malacca, ce qui explique sa politique militaire (sous-marins, soutien à la junte militaire de Birmanie) : c'est le collier de perles des bases chinoises km dépassent le détroit d'Ormuz de Shanghai. La Chine essaie de diversifier ses importations pétrolières. On prospecte en Afrique (Soudan, Angola). [...]
[...] La paysannerie se réduit. Les agriculteurs s'appauvrissent. L'agriculture a connu un fantastique enrichissement dans les années 80/90 pour être en crise aujourd'hui. Les chinois sont mieux nourris. La Chine est le premier producteur mondial de viande de porc, de blé, de riz paddy, deuxième producteur mondial de maïs. Mais ils irriguent la moitié de la SAU. D'un autre côté, on assiste à une taïwanisation des régimes alimentaires (occidentalisation) : lait, bovins, blé. Il y a une inadéquation entre la production et la consommation. [...]
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