Synthèse d'histoire sur la Belle Époque. Apparue au lendemain de la Première Guerre mondiale, la notion de « Belle Époque » exprime une vision du passé caractérisée par une stabilité économique et politique, une culture rayonnante, des facilités de consommation... Mais cette expression ne doit?elle pas son succès à une vision rétrospectivement embellie ?
[...] Des lois enracinent la République : liberté de réunion et de presse (1881), les lois Jules Ferry sur l'enseignement primaire gratuit, laïque et obligatoire (1881- 1882). De plus, ses symboles contribuent à lui forger une culture politique : la Marseillaise choisie comme hymne nationale, le 14 juillet proclamé fête nationale. Ces lois Ferry incarnent ce bel esprit républicain dans le quel on préconise l'instruction du peuple pour qu'il soit libre d'agir par lui-même. Cette république est donc fiable car constante. [...]
[...] D'anciens conflits territoriaux sont toujours d'actualité et les régions d'Alsace et de Lorraine semble bénéficiés d'une attention toute particulière de l'Armée ce qui laisse à penser qu'un conflit pourrait à nouveau se déclancher. Conclusion La Belle Époque est donc justifiée par la solidité du régime républicain, le dynamisme de l'économie, le rayonnement de la France dans le monde mais elle rime aussi avec illusion de puissance et risques de guerre. L'expression de Belle époque naît légitimement du regret de stabilité et de la comparaison des conditions de vie misérables après la guerre. [...]
[...] La crise est l'occasion d'une critique à propos de l'indépendance que se permet le régime judiciaire. II. Une société en mutation En 1914, la France compte 39.6 millions d'habitants, mais sa population est vieillissante, et la natalité est en forte baisse. L'accroissement démographique annuel n'est que de contre en Allemagne. La France se singularise du reste de l'Europe pour la quelle la transition démographique continue de renforcer les pays. La société récemment éduqué ont écho de l'idéologie malthusienne et les femmes sont de plus en plus nombreuses à travailler, cela ne fait évidemment que renforcer la passivité démographique française. [...]
[...] L'espérance de vie est en hausse et l'immigration représente de la population. En outre, le malthusianisme s'il inquiète quelques penseurs et politiques (tels que D. Halévy), accentue aussi les progrès généraux (bien qu'inégaux) du niveau de vie. En effet, le train de vie est confortable, les classes moyennes, en quête d'ascension sociale, forment la base de la société. III. Une grande puissance menacée par un contexte internationale tendu La France suit une voie originale de développement car elle compte encore beaucoup de petits commerces. [...]
[...] La république de la Belle Époque est dominée par le parti radical, dont Clemenceau est une des figues emblématique. Il essaie de trouver un juste milieu entre libéralisme traditionnel et socialisme. C'est, également, un régime parlementaire où le débat tient un rôle important, c'est le début d'une république moderne. Cependant, la République doit résister à de graves crises qui mettent en péril sa stabilité. La république est contesté par des mouvements politiques qui récusent sa légitimité, par exemple : les anarchistes et l'Action Française remettent en cause l'idéal républicain et parfois de manières très violentes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture