Cours portant sur l'évolution de l'Allemagne de 1945 à nos jours. Vaincue en 1945, divisée politiquement et idéologiquement, présentation de l'évolution des deux Allemagnes jusqu'à leur réunification en 1989 avec la chute symbolique du mur de Berlin le 9 novembre.
[...] La solidarité URSS RDA se manifeste clairement lors des grandes crises internationales : en Hongrie (1956) puis à Berlin (1961). Walter Ulbricht est élu en 1950 premier secrétaire du SED (Sozialistische Einheitspartei Deutschland). Il supprime les Länder pour créer un Etat centralisé. Au fur et à mesure des réformes, l'opposition grandissante qui souhaite la démocratie et des élections libres est réprimée. Au cours des années 1950, une partie des habitants vote donc avec les pieds en fuyant à l'Ouest grâce à Berlin. [...]
[...] L'armée allemande est réduite à quelques milliers d'hommes. Les usines de guerre sont détruites et beaucoup la production de certaines industries est limitée (acier, chimie, machines ) Des élections ont rapidement lieu afin de réorganiser le pays sur des bases démocratiques, malgré d'importantes divergences entre l'Ouest (multipartisme) et l'Est (prédominance du parti socialiste unifié sous les ordres de Moscou). II) Les deux Allemagnes : des destins divergents (1949-1989) Malgré leur victoire, les alliés ne parviennent pas à se mettre d'accord sur l'avenir des territoires occupés. [...]
[...] La nécessité de définir la place de l'Allemagne sur la scène internationale. Pour Kohl, la réunification ne doit pas freiner l'intégration européenne. L'Allemagne entend donc non seulement s'affirmer en Europe mais favoriser l'accès de nouveaux pays à l'union. Elle ratifie donc le traité de Maastricht en février 1992. Après quarante ans d'économie de marché à l'Ouest, d'économie socialiste à l'Est, les disparités entre l'ex-RDA et l'ex-RFA sont considérables : différences de niveau de vie, de conditions de travail, d'infrastructures, d'accès aux loisirs et aux moyens de transport Aujourd'hui, presque 20 ans après la réunification, les lacunes de l'Est ne sont pas encore totalement comblée même si la région est dynamisée par l'agrandissement de l'Union Européenne. [...]
[...] Le parti SED et les ministères élaborent des plans à long terme (cinq ans et plus). Au sein de la CEAM qui regroupe les démocraties populaires, cette économie socialiste fait même figure de grande puissance industrielle (sidérurgie, mécanique, chimie notamment), surtout afin de couvrir les besoins de l'URSS sans que cela profite véritablement à la population locale. Le niveau de vie reste donc bien inférieur à celui de la RFA, les biens de consommation sont chers et de mauvaise qualité, ce qui suscite de nombreux mécontentements et un pessimisme de la population envers l'avenir. [...]
[...] Celle-ci capitule sans condition le 8 mai 1945. Les 4 Alliés (États-Unis, URSS, Royaume-Uni et France) décident du futur de l'Allemagne. La division de l'empire par les vainqueurs Elle est finalement divisée en 4 zones : La zone soviétique à l'Est (comprenant aujourd'hui les Länder Mecklembourg-Poméranie occidentale, Saxe- Anhalt, Brandebourg, Saxe et Thuringe); la zone britannique au Nord-Ouest (Schleswig-Holstein, Hambourg, Brême, Basse-Saxe et Rhénanie du Nord Westphalie), la zone américaine au Sud-Est (Bavière, Hesse et la partie Nord du Bade-Wurtemberg) et la zone française (Rhénanie-Palatinat ainsi que la partie Sud du Bade-Wurtemberg). [...]
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