La France, entre 1875 et 1940, a vécu sous un régime politique défini par des lois constitutionnelles définies par l'Assemblée Monarchiste à l'époque, d'où un paradoxe évident. Celui-ci s'explique par la relation conflictuelle entre l'Assemblée monarchiste, les pouvoirs du président, et la population. Ces années 1870 sont marquées par des affrontements politiques très importants (...)
[...] Quand il constitue on gouvernement, les républicains sont divisés. Mais, toutes les élections, et notamment celles municipales donnent une majorité républicaine, ce qui nous donne la future majorité du Sénat. Il exige du gouvernement qu'il prenne des mesures contre l'appel des évêques. Aussi, la chambre des députés condamne les manifestations d'église, qui demandent l'intervention du pays en Italie. Dans la foulée, le gouvernement vote l'abolition des lois répressives contre la presse et les villes. Pour Mac-Mahon, l'actuel président, tout cela est inadmissible. [...]
[...] De plus, le président, sous la 3ème République, apparaît plus comme un vestige de la monarchie, que comme une entité nouvelle. En effet, il possède des pouvoirs très étendus : il commande les armées, dispose du droit de grâce, partage avec le Parlement l'initiative des lois, peut procéder à la dissolution de la Chambre après avis favorable du Sénat . Il désigne aussi les ministres qui sont solidairement responsable devant l'Assemblée. En considération de tous ses pouvoirs, le président apparaît alors plus comme un monarque constitutionnel, élu, mais indéfiniment rééligible par les Assemblées. [...]
[...] Il est remplacé le même jour par Grévy, qui exprime dans un message sa volonté de respecter scrupuleusement les institutions parlementaires, respectant son hostilité au président de la République qu'il juge tant inutile que dangereux (mise en veilleuse du droit de dissolution). La République va alors s'installer symboliquement. En effet, Versailles est décapitalisée, Paris redevenant du même coup le siège des chambres. De plus, le 14 juillet est déclaré fête nationale, la Marseillaise hymne national. L'amnistie commune est votée, à l'instigation de Gambetta, et c'est la réconciliation des républicains avec la gauche, interdite jusqu'alors dans le pays. L'ordre du jour est révisé et ce met en place une nouvelle politique pour enraciner la République. [...]
[...] Le Sénat est celle qui a la prépondérance. En effet, étant tout sauf républicaine au départ, les sénateurs sont élus par une procédure très bien définie qui donne la prééminence au monde rural, où le vote républicain est plus faible. Le vote se fait par suffrage indirect. Enfin, il est bon de remarquer que 75 membres, sur les 225, sont élus à vie, les autres étant renouvelé au tiers, soit un renouvellement complet tous les 9 ans. Tous doivent être au moins âgé de 40 ans. [...]
[...] L'on peut voir que la France de l'Est et celle du Sud Est sont républicaine. Au nord et Nord Ouest, l'on trouve surtout des monarchistes. Il convient de remarquer que, au Sud Ouest, une majorité de la population est favorable au retour de l'empire. L'on a donc un pouvoir dominé par 1 républicain et 2 monarchistes. L'on peut signaler que la France industrielle du NE au SE a votée républicaine, à la fois pour des raisons sociologiques, mais surtout du fait du souvenir de la guerre. [...]
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