Sexualité, gender studies, Voltaire, religion, Église, médecine, construction sociale, tabou, Aristote, homosexualité, prostitution
L'influence de l'Église dans la sexualité des individus à l'époque moderne est très importante, à tel point qu'elle encadre les rapports entre les femmes et les hommes pour un idéal chrétien : « croissez et multipliez », et éviter les débauches sexuelles.
En France, les travaux sur le corps et la sexualité sont peu nombreux du fait du manque de richesse des sources. De plus, l'histoire de la sexualité, et notamment sur l'homosexualité, a un retard considérable par rapport aux États-Unis et l'Angleterre où les gender studies ont donné un élan important à l'histoire de l'homosexualité par exemple.
Ainsi, quelles sont les visions du corps et de la sexualité en France à l'époque moderne ? Quels en sont leurs usages ? Et comment sont-ils utilisés par la société moderne ?
[...] Le corps est considéré comme une construction sociale qui commence dès l'enfance. Il reflète l'identité de l'individu et donc sa place au sein de la société. Les règles qui encadrent le corps soulèvent une tendance de tromper son apparence avec le phénomène du travestissement qui est vu comme un mauvais genre mais que certains acceptent. Dans cette dernière partie, il est intéressant de voir comment la sexualité est perçue et comment est-elle vécue dans une société religieuse. Et s'il y a des règles à respecter, y-a-t-il des détournements considérés comme tabous ? [...]
[...] Il s'installe dans le faubourg Saint-Marceau, un quartier d'ouvriers pauvres, pour se mettre à l'écart de sa société et donc de ne pas être identifié en tant qu'homme et aristocrate, et pour également s'offrir une certaine liberté afin de vivre selon sa fantaisie. L'abbé de Choisy illustre bien « la culture des apparences » de l'historien Daniel Roche. En effet, à cette période, Paris diffuse sa mode en France et en Europe notamment grâce aux poupées de mode et de la presse féminine, ce qui a pour conséquence un changement important des mœurs dans l'habillement. La culture des apparences est une liberté permettant aux individus de brouiller les codes, de se délivrés des contraintes religieuses et hiérarchiques. [...]
[...] La vision du corps est directement influencée par le discours de l'antiquité. En effet, Hippocrate (Ve siècle av J.C) a une vision humorale du corps, c'est-à-dire que ce dernier est soumis aux influences naturelles des fluides, de même que Galien siècle ap J.C) qui en renforce l'idée suivante : s'il y a un excès d'un quelconque fluide, alors cela entraine une maladie ou un dérèglement psychologique du corps, d'où l'importance de bien maintenir un équilibre quotidien par le biais de l'alimentation. [...]
[...] Ainsi, quelles sont les visions du corps et de la sexualité en France à l'époque moderne ? Quelles en sont leurs usages ? Et comment sont-ils utilisés par la société moderne ? Pour commencer, nous verrons dans un premier temps les différentes approches du corps ainsi que la manière dont les individus en tirent profit. Ensuite, dans une deuxième partie nous analyserons la construction de la sexualité autour des différents discours qui ont influencés le rapport sur les deux sexes ainsi que les limites du cadre de la sexualité. [...]
[...] Ensuite, il y a l'idée que l'homme et la femme ont les même parties génitales mais chez cette dernière, cela est restée à l'intérieur du corps. Galien décrit la femme comme étant un homme imparfait avec le manque de chaleur (cf théorie des humeurs), et Vésale voit en la femme un « moindre mâle ». Pendant deux millénaires, on désigne par « orcheis » les ovaires et les testicules car ils sont considérés comme étant la même chose. Le clitoris n'a pas de nom pendant plusieurs siècles et au Moyen-Age on le nomme « londica » alors que Galien le nomme « pudendum ». [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture