"[Le nazisme, le fascisme et le communisme] sont similaires, et en cela différents de toute autre forme de dictature traditionnelle, car ils proclament le caractère absolu de leur philosophie et ils déploient des efforts pour endoctriner les masses et la jeunesse avec leur conception de la vie. Les [trois] types de dictatures sont impitoyables et indifférentes au bonheur et à la liberté de l'individu(...)", comme l'explique le philosophe Hans Kohn. Ces différents régimes sont qualifiés de totalitaires. Leur système est une doctrine dans laquelle la totalité des pouvoirs appartient à un parti unique qui n'accepte aucune opposition. De plus, ils exercent un contrôle, une surveillance sur les couches populaires, les masses.
[...] La propagande est la première étape et la plus longue du de ce qu'on peut appeler, d'une façon familière, le bourrage de crâne ou le lavage de cerveau Pour accélérer le processus, les différents régimes ont mis en place un encadrement de la jeunesse. Le régime d'Hitler a créé les jeunesses Hitlériennes et Mussolini les fils de la Louve Staline quant à lui, organisé les Komsomols Cet encadrement de la jeunesse permet d'avoir une armée de sympathisants dès le plus jeune âge. Les chefs des différents régimes totalitaires peuvent ainsi contrôler leurs esprits et les manipuler. [...]
[...] La terreur est le meilleur instrument de contrôle pour ces dictateurs. Pour éviter toute résistance, les régimes totalitaires s'immiscent dans la vie privée des gens ainsi que dans l'organisation du travail. Endoctrinées par le régime en place, ces personnes envoient leurs enfants dans des camps où les jeunes sont encadrées. En les y intégrant, le pouvoir politique est plus présent dans la vie de famille et dans l'éducation de la jeunesse qui le plus souvent s'enrôle par la suite dans l'armée pour servir son pays et défendre ses valeurs. [...]
[...] La crise économique finit par fragiliser la démocratie. Mussolini accède au pouvoir dès 1929 et ceci grâce à une forte propagande et l'augmentation du nombre de pauvres en Italie. Selon lui, l'homme [doit être] actif et engagé dans l'action de toutes ses forces ; il le veut conscient, de façon virile, des difficultés que l'on y recentre, et prêt à les affronter De plus, les fascistes ne croient pas à la possibilité ni à l'utilité de la paix perpétuelle. Hitler a pour ainsi dire, une vision du pouvoir quasi-similaire. [...]
[...] En prenant ainsi le contrôle des moyens de communication, l'Italie, l'Allemagne et l'URSS ont indirectement pris le contrôle des esprits. Le pouvoir en place impose ses idées et interdit toute opposition ou critique. Le peuple n'a pas le droit d'avoir un point de vue différent : c'est l'endoctrinement. La population est constamment surveillée. Les allemands le sont par la Gestapo (police secrète du régime), les italiens par l'OURA (Organisation de Vigilance et de Répression de l'Antifascisme) et les soviétiques par le NKVD. [...]
[...] L'endoctrinement des masses est semblable à l'hypnotisation d'une personne. L'individu est emporté dans un mouvement de groupe qui l'empêche de réfléchir, de raisonner et d'avoir un esprit critique. Aucune opposition n'est tolérée. La terreur est omniprésente et ceci aussi bien Allemagne, en Italie qu'en URSS. Pour contrôler les masses, ces trois pays font appels à tous les moyens de propagandes, encadrent les jeunes et exercent une répression en terrorisant la population. L'endoctrinement et la mobilisation des masses sont des essentiels pour un régime totalitaire. [...]
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