En 1799, le régime est menacé par les royalistes et les jacobins.
Les royalistes n'ont pas d'armée, ont développé tout un réseau à travers la France et vont utiliser ce réseau afin de préparer un soulèvement général. Les circonstances leur semblent favorables puisque les frontières sont de nouveaux menacées, une aide de l'armée étrangère est donc espérée (...)
[...] Au début de la révolution Bonaparte n'est pas intéressé aux affaires françaises. Suite à des brouilles avec la Corse, sa famille s'est exilée. En 1797, il est en Italie, c'est Bonaparte qui remporte des victoires, il a obligé les autrichiens à signer les traités de Campo-Formo. Bonaparte négocie seul et organise seul la conquête. Il n'est plus seulement général mais aussi un homme politique. Il va faire lui-même ses textes de propagande. En Egypte il remporte des victoires terrestres. Automne 1799 : Bonaparte est de retour en France avec un prestige. [...]
[...] Ils vont monter un coup d'état sur deux jours : les 18 et 19 brumaire : 1. Il faut que les deux assemblées (le Conseil des cinq-cents et le Conseil des Anciens) sortent de Paris et soient transférés à St Clou ; 2. Il faut faire constater la vacance du pouvoir exécutif donc les cinq directeurs démissionnent ; 3. Demander aux deux assemblées de reformer la constitution. Mais cela va se passer autrement. Pour la première phase, c'est bon, le plan a réussi. [...]
[...] Les jacobins étant plus endurcis seront surveillés par la police dirigée par Fouché. Cependant certains jacobins décident d'employer la méthode terroriste pour se débarrasser de Bonaparte, avec l'attentat de la rue St Nicaise le 24 décembre 1800, où était stationnée une charrette avec des explosifs. Bonaparte va utiliser cet attentat pour ordonner l'arrestation des jacobins alors que l'attentat a été fait par des royalistes. Jusqu'en 1803 ces deux oppositions vont assister impuissant à la montée du pouvoir personnel de Bonaparte. [...]
[...] L'installation du consulat (Le coup d'état du 18 brumaire) En 1799, le régime est menacé par les royalistes et les jacobins. Les royalistes n'ont pas d'armée, ont développé tout un réseau à travers la France et vont utiliser ce réseau afin de préparer un soulèvement général. Les circonstances leur semblent favorables puisque les frontières sont de nouveaux menacées, une aide de l'armée étrangère est donc espérée. Heureusement pour le directoire, le complot va être éventé, l'insurrection qui devait débuter en août 1799 est un échec. [...]
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