Première guerre mondiale, paix, suicide de l'Europe, Paul Valéry, Etats-unis, Europe, Traité de Versailles, SDN Société des Nations, maintien de la paix, traité de paix
Paul Valéry écrivait en 1919 dans La Crise de l'esprit : "Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles". Cette phrase illustre l'état d'esprit en Europe à la sortie de la Première Guerre mondiale qui a duré de 1914 à 1918, opposant les pays de la Triple-Entente, vainqueurs de la guerre, aux pays de la Triple Alliance. Les Européens étant collectivement responsables de ce conflit, on parle de "suicide européen". Il convient donc de se demander en quoi la construction de la paix à la fin de la Première Guerre mondiale confirme le "suicide de l'Europe".
[...] Surtout, le traité de Versailles, vu comme un diktat, attise le ressentiment de l'Allemagne favorisant le nationalisme. En conclusion, la construction de la paix à la fin de la « Grande Guerre » est un échec et confirme le « suicide de l'Europe » car elle a été voulue pour « punir » les puissances vaincues et non pour servir un intérêt commun européen. La paix a comporté les prémices d'un nouveau conflit. Cet échec marque la fin de l'âge d'or européen, celui qui sera nommé rétrospectivement par les nostalgiques de cette période, "la belle époque". [...]
[...] Ainsi, l'Europe sort profondément affaiblie de la Première Guerre mondiale et peine à se reconstruire. Les puissances européennes tentent donc de restaurer la paix en Europe. Une conférence de paix se réunit à Paris entre janvier et juin 1919 pour préparer le traité de Versailles. Les négociations, qui se font sans les pays vaincus, sont basées sur les « quatorze points » proposés par le président américain, Woodrow Wilson. Le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919, est particulièrement sévère envers l'Allemagne désignée comme principale responsable du conflit. [...]
[...] La construction de la paix à la fin de la Première Guerre mondiale confirme-t-elle le "suicide" de l'Europe ? Paul Valéry écrivait en 1919 dans La Crise de l'esprit : "Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles". Cette phrase illustre l'état d'esprit en Europe à la sortie de la Première Guerre mondiale qui a duré de 1914 à 1918, opposant les pays de la Triple-Entente, vainqueurs de la guerre, aux pays de la Triple Alliance. Les Européens étant collectivement responsables de ce conflit, on parle de "suicide européen". [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture