La construction de la paix à la fin de la Première Guerre mondiale confirme-t-elle le "suicide" de l'Europe?

Thèmes abordés

Paix, Première Guerre mondiale, Europe, violence, guerre totale, mobilisation militaire, économie, idéologie, culture, paix forcée, forces, faiblesses, offensive, armistice, conférence de la Paix de Paris, traités, guerre civile, Espagne, Seconde Guerre mondiale

Résumé du document

L'éclatement de la Première Guerre mondiale facture l'Europe en tout point. C'est un embrasement mondial qui choque par sa violence : plusieurs dizaines de millions de morts et de mutilés de guerre traumatisés par la guerre. Des villes ont été rasées, les civils ont été attaqués. La violence de la guerre a choqué des populations entières. Cette guerre débute en Europe puis devient mondiale par le jeu des alliances mis en place dans les années précédant la guerre.
Nous allons étudier la mise en place de la paix à la fin de la Première Guerre mondiale et nous demander si cette construction de la Paix européenne confirme ou, au contraire, infirme ledit « suicide » européen du début du XXe siècle.

Extraits

[...] Les États ne sont pas réellement impliqués dans cette paix et malgré la volonté franche de ne plus vouloir revivre une guerre il y a le manque de cohésion de l'Europe (et du monde entier, notamment des États-Unis qui ont un rôle important dans la géopolitique mondiale). Conclusion En conclusion, nous pourrions avancer que malgré l'initiative intéressante de la Société des Nations, l'Europe n'a pas réussi à maintenir la paix sur son territoire. C'est peut-être le « suicide » annoncé de l'Europe, car c'est bel et bien cette incapacité qui va la mener à une Seconde Guerre mondiale encore plus destructrice. La Seconde Guerre mondiale qui va s'abattre sur l'Europe et le monde entier est une tragédie, car l'Europe en ressortira encore plus fracturée. [...]

[...] Les traités de paix signés ce jour règlent ce conflit mondial. Parmi les choses décidées par ces traités sont l'évacuation des zones occupées, le rapatriement des prisonniers de guerre, mais également l'effroyable bain de sang du début du XXe siècle qui restera dans les têtes des Européens au sortir de la guerre. La crainte d'une seconde guerre mondiale est ce qui motive à la construction d'une paix européenne. Le traité de Versailles signé le 28 juin 1919 est celui qui détermine le sort réservé à l'Allemagne vaincue, mais, ce qu'il faut en retenir dans la construction de la paix européenne, c'est l'annonce de la création de la Société des Nations. [...]

[...] S'instaure un climat tendu propice à la montée du fascisme dans de nombreux pays européens. En Espagne par exemple, la guerre civile de 1936 à 1939 se déclare après avoir vu l'instauration de la IIe République (et l'abandon du système monarchique). Ce sont environ personnes (civils et militaires) qui sont décédées lors de cette guerre. La France et le Royaume-Uni ne sont pas intervenus lors de cette guerre. La SDN n'a rien pu faire pour éviter l'irréparable. Cet exemple de la guerre civile espagnole montre comment la SDN n'est pas assez forte pour maintenir la paix. [...]

[...] La construction de la paix à la fin de la Première Guerre mondiale confirme-t-elle le" suicide" de l'Europe ? Introduction L'éclatement de la Première Guerre mondiale facture l'Europe en tout point. C'est un embrasement mondial qui choque par sa violence : plusieurs dizaines de millions de morts et de mutilés de guerre traumatisés par la guerre. Des villes ont été rasées, les civils ont été attaqués. La violence de la guerre a choqué des populations entières. Cette guerre débute en Europe puis devient mondiale par le jeu des alliances mis en place dans les années précédant la guerre. [...]

[...] La construction de la Paix à la fin de la Première Guerre mondiale confirme-t-elle le" suicide" de l'Europe ? Dans une première partie, nous allons voir la construction de la paix en Europe post Première Guerre mondiale et comprendre comment cette construction de la paix est forcée, fabriquée de toutes pièces et donc qu'elle est fragile et ne s'attèle pas réellement à réparer les fractures européennes. Et dans une seconde partie, nous allons interroger les forces et faiblesses de cette paix européenne construite par obligation, et les implications de cette paix pour le futur de l'Europe. [...]