La construction européenne a été difficile et s'est effectuée sur de nombreuses décennies. L'identité européenne est une notion plus difficile à cerner. Il s'agit du sentiment d'appartenance à l'Europe, "se sentir européen". Cette question est ici soumise à l'épreuve de la guerre, guerres pendant lesquelles les européens se retrouvent dans le même camp. Cela a-t-il pour autant créé un sentiment d'union ? de solidarité ? Cela a-t-il permis l'affirmation d'UNE identité européenne ?
[...] Deux modèles rivaux, deux identités européennes ? L'Europe est au centre de cet affrontement. Churchill parle dès 1946 de rideau d fer De part et d'autre de ce rideau de fer s'établissent des itinéraires : politique, social et économique différents. Par, exemple, les traités se font écho, quand à l'Ouest l'OTAN est créée en 1949 à l'Est le pacte de Varsovie né en 1955. Il y a donc deux types de repères pour les populations, dans ce contexte une seule et unique identité européenne ne peut exister. [...]
[...] L'après-guerre : les américains et leur implication dans l'identité européenne. Après la guerre, l'Europe est dévastée, se pose alors, le problème de la reconstruction, mais les Etats européens ne disposent plus des moyens nécessaires pour se relever. Ce sont les Etats-Unis qui vont alors venir en aide à l'Europe. Les Etats-Unis décident de venir en aide au pays de l'Ouest afin qu'ils se relèvent et puissent combattre le communisme. Les dollars américains vont être fournis par la mise en place du plan Marshall le 5 juin 1947. [...]
[...] Dans les années 1925, il y a une mode européenne, les mouvements européistes sont à leur apogée, de nouveaux apparaissent : l'UDE, le comité fédéral de coopération européenne, le comité Mayrisch, l'entente européenne. Ces différents mouvements mettent en place des cartels, la levée des barrières douanières. Ces mouvements cherchent à établir des bases communes pour l'Europe, ne pouvant le faire politiquement elles cherchent une voie économique. Les représentations d'un européen à cette époque seraient donc celles d'une entente sur la circulation des marchandises, de matières premières, mais il n'existe pas d'identité commune politique, pas d'entente dans ce domaine là. [...]
[...] Au sortir de la première guerre mondiale : premier âge d'or européen, âge d'or de l'identité européenne ? Suite à la première guerre mondiale la donne a changée, l'Europe a perdu sa place de premier ordre sur la scène internationale essentiellement face aux Etats-Unis. Le mot d'ordre lancé à ce moment-là est celui d'un retour à la normale qui semble désormais difficilement envisageable. On parle pourtant de premier âge d'or européen, cela est dû aux nombreux engagements européens, mais s'accompagnent-ils d'un renforcement de l'identité européenne ? [...]
[...] Dépasser l'antagonisme franco-allemand, base de l'identité européenne. Pour qu'il y ait sentiment d'appartenance à l'Europe encore faut-il que celle-ci connaisse une entente minimum. Or depuis la guerre, l'antagonisme franco-allemand n'a pu être dépasser. La question va être au cœur des débats. Nous pouvons par la figure du comte Coudenhove Kalergi. Il place les rapports franco-allemands et leur réconciliation au sein de sa Paneurope et parle d'un nœud de la question européenne Son projet d'Europe unie exclue la Grande-Bretagne et la Russie. [...]
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