[...] Dans les années 1970, la crise économique montre la fragilité de l'Europe. Les fluctuations entre les différentes monnaies perturbent les échanges entre les pays européens. Les Etats mènent des politiques contradictoires conformes à leurs seuls intérêts nationaux.
L'europessimisme, c'est-à-dire une attitude de doute quant à l'intérêt de la réussite de la construction européenne, se développe. Il est renforcé par les difficultés que connaissent les Etats pour se mettre d'accord et par l'attitude du R-U. En effet, Margaret Thatcher réclame des allègements de la contribution de son pays car celle-ci est supérieure à ce qu'elle reçoit.
Face à la crise économique, plusieurs réalisations importantes voient le jour. En 1975 est créé le FEDER (fonds européen de développement économique régional) qui vise à réduire les inégalités régionales et à aider les régions industrielles en crise. En 1979 est mis en place le système monétaire européen (SME), qui a pour but de garantir la stabilité des monnaies européennes entre elles, ce qui facilite les échanges commerciaux. Le SME s'accompagne de la création d'une unité de compte, l'ECU (europan currency unit). Une unité de compte est un étalon économique permettant d'établir la valeur exacte des produits échangés, des dettes et des créances, indépendamment de la valeur des monnaies.
La relance de l'intégration est réalisée dans le domaine économique. L'Acte unique européen, signé le 25 février 1986, marque une avancée importante. Il est adopté à l'initiative du Français Jacques Delors, président de la Commission européenne. Il prévoit la création d'un marché intérieur unifié caractérisé par la libre circulation des hommes, des biens et des capitaux pour le 1er janvier 1993 et la mise en place d'une union économique et monétaire, prélude au lancement d'une monnaie unique. De plus, la CEE étend ses compétences à de nouveaux domaines : recherches, développement technologique, environnement (...)
[...] Les réflexions entamées lors de ce congrès aboutissent à la création du Conseil de l'Europe en 1949. Il regroupe 10 Etats et siège à Strasbourg. Il dispose de peu de pouvoirs et a surtout pour but d'affirmer les principes libéraux et démocratiques inscrits dans la Charte européenne des droits de l'homme, qu'il adopte en 1950. Le conseil de l'Europe est un premier pas dans la construction européenne. Les pères de l'Europe : les Français Jean Monnet et Robert Schuman, l'Allemand Konrad Adenauer, le Belge Paul-Henry Spaak et l'Italien Alcide de Gasperi veulent aller plus loin. [...]
[...] Le SME s'accompagne de la création d'une unité de compte, l'ECU (europan currency unit). Une unité de compte est un étalon économique permettant d'établir la valeur exacte des produits échangés, des dettes et des créances, indépendamment de la valeur des monnaies. La relance de l'intégration est réalisée dans le domaine économique. L'Acte unique européen, signé le 25 février 1986, marque une avancée importante. Il est adopté à l'initiative du Français Jacques Delors, président de la Commission européenne. Il prévoit la création d'un marché intérieur unifié caractérisé par la libre circulation des hommes, des biens et des capitaux pour le 1er janvier 1993 et la mise en place d'une union économique et monétaire, prélude au lancement d'une monnaie unique. [...]
[...] La préférence communautaire permet d'imposer des taxes aux importations de produits non communautaires. Des subventions encouragent les exportations des produits de la CEE. La PAC est une réussite car l'agriculture européenne devient autosuffisante puis exportatrice. Mais elle absorbe une grande partie des budgets européens et d'autres politiques ne voient pas le jour (ex : transports). C. Des différences de conceptions persistantes Dans les années 1960, le président français refuse l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE. Il veut aussi une Europe libérée du protectorat américain et se heurte sur ce point à ses partenaires européens qui restent attachés à une conception atlantiste. [...]
[...] Refusant d'adopter ce système, De Gaulle pratique pendant plusieurs mois la politique de la chaise vide et paralyse ainsi la CEE. Les autres pays doivent céder : le compromis de Luxembourg prévoit un maintien de la règle de l'unanimité pour les décisions les plus importantes. III. LA CONSTRUCTION EUROPEENNE ENTRE CRISES ET AVANCEES A. Des élargissements mais peu d'approfondissements Le départ du général De Gaulle marque un tournant dans la construction européenne. Pompidou est favorable à un élargissement. Trois élargissements successifs qui portent la CEE à 9 (adhésion du Royaume-Uni, de l'Iralnde et du Danemark en 1973), puis 10 (adhésion de la Grèce en 1981) et enfin 12 membres (adhésion du Portugal et de l'Espagne en 1986). [...]
[...] En revanche, il n'y a pas de liberté de circulation des personnes. Le traité de Rome prévoit une politique commune dans le domaine de l'agriculture. La PAC (politique agricole commune) a pour objectif d'accroître la production, de stabiliser les prix, de garantir les approvisionnements (en 1960, l'Europe ne satisfait que 83% de ses besoins), mais aussi de moderniser les campagnes. Le principal instrument de la PAC est le FEOGA (fonds européen d'orientation et de garantie agricole) mis en place à partir de 1962. [...]
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