En 1945, les dirigeants de l'Europe de l'Ouest énoncent deux impératifs :
- Elever le niveau de vie des populations.
- Empêcher le retour de la Guerre en évitant le retour du nationalisme allemand.
La construction européenne va constituer un moyen d'atteindre ces objectifs (...)
[...] Le contexte économique est favorable à une telle logique puisque nous sommes en plein 30 glorieuses. L'Etat et l'opinion publique sont en accord avec cette logique car les économies vont se moderniser en entrant en concurrence. 1er Juillet 1968 : toutes les barrières douanières sont abolies avec un an et demi d'avance, on met également en place ce qu'on appelle le TEC : Tarif Extérieur Commun, il est adopté. En 10 ans, les échanges ont quadruplé entre les 6 pays, c'est une vraie réussite l'Europe des 6 devient une puissance commerciale (à référence mondiale) qui commence à rivaliser avec les Etats-Unis. [...]
[...] les premières étapes de la construction européenne de 1945 à 1957 Un début de construction européenne entre Guerre Mondiale et Guerre Froide En mai 1948, se réunit un Congrès de l'Europe à la Haye (aux Pays Bas) présidé par Churchill. En 1948, il avait souhaité des Etats-Unis d'Europe En effet, une Europe unie permettra d'éviter une nouvelle Guerre. C'est la première fois qu'on assiste à un appel de l'Union de ces pays. A cette époque, l'Europe est ruinée et doit faire face à la guerre froide, elle doit donc s'unir face à la menace soviétique. Le début de la Guerre Froide favorise donc la construction européenne. Ainsi, est crée l'Organisation Européenne de Coopération Economique (OECE) le 16 avril 1948. [...]
[...] Ainsi, la crise économique va révéler des faiblesses. [...]
[...] L'axe principal de l'Europe, pour la France, c'est l'axe franco-allemand. Ce rapprochement est consolidé par le traité de l'Elysée en 1963 signé à l'Elysée, c'est même un traité d'amitié. Les autres pays n'ont pas la même conception que De Gaulle et sont atlantistes, c'est-à-dire qu'ils se sentent beaucoup, plus proche des Etats- Unis et du Royaume Uni, ce qui par conséquent implique le fait que l'entrée du Royaume Uni dans la CEE ne les dérange pas. Ils aspirent à une Europe supranationale (cette différence est liée au fait que ces pays ne voit pas les Etats-Unis de la même manière que la France) George Pompidou (successeur de De Gaulle) considère qu'il faut réactiver la construction européenne, intégrer de nouveaux membres. [...]
[...] Le cas de l'entrée du Royaume Unis dans la CEE a été complexe. En effet, en 1957, le Royaume Unis rejette la CECA, la CEE (qu'il appelle petite Europe »ainsi que toutes idées européennes. Il va même jusqu'à créer une association concurrente qu'on appelle AELE (Association Européenne de Libre Echange) en 1969 (définition page 216). Le problème, c'est que la croissance de la CEE est beaucoup plus importante que celle de l'AELE, par conséquent, les britanniques vont changer de décision. [...]
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