Constitution, Louis Napoléon Bonaparte, Napoléon III, coup d'Etat, nouveau régime, changement des institutions, France
Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis Napoléon Bonaparte puis Napoléon III, est né à Paris le 20 avril 1808 et mort au Royaume-Uni, le 9 janvier 1873. Troisième fils de Louis Bonaparte, il est également le neveu de Napoléon 1er. Il est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin à plus de 74 % des voix. Il sera proclamé par la suite Empereur des Français le 2 décembre 1852 sous le nom de Napoléon III.
[...] Troisième fils de Louis Bonaparte, il est également le neveu de Napoléon 1er. Il est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin à plus de des voix. Il sera proclamé par la suite Empereur des Français le 2 décembre 1852 sous le nom de Napoléon III. Il tenta à de nombreuses reprises de prendre le pouvoir (tentative de soulèvement à Strasbourg, tentative du ralliement du 42e mais ceci échoua à cause d'une mauvaise organisation : il se fit donc emprisonner au Fort de Ham. [...]
[...] Ceci est un échec pour Lamartine et Louis Napoléon Bonaparte peut ainsi continuer sa campagne. Cependant, accusé d'avoir appelé à une révolte le 16 juin, il renonce à remplir son mandat. Il décide alors de se présenter aux élections législatives et ce sera pour lui un nouveau succès puisqu'il obtiendra voix. Une fois la Constitution de la deuxième République promulguée, Louis Napoléon Bonaparte se présente à l'élection présidentielle qui sera pour lui une victoire puisqu'il remporte plus de des voix à la surprise générale, devant Cavaignac et Ledru-Rollin. [...]
[...] -Il fait un appel loyal à toute la nation rétablissant ainsi le droit de vote pour tous les hommes (l18). -Le peuple est presque supplié, on lui demande une faveur, il doit s'exprimer. -Ligne 41, on l'appelle à déclarer son accord ou désaccord avec ce que propose Louis-Napoléon : le peuple redevient souverain ? -On l'informe que s'il n'est pas d'accord, on respectera son choix (l46) en provoquant une nouvelle Assemblée. Un changement des institutions -Ces institutions doivent être durables, ne doivent pas s'ébranler aux moindres problèmes et doivent survivre aux révolutions, aussi improbables soient-elles. [...]
[...] -Ligne 48, il fait référence au Premier Empire et proclame le Second qui devrait avoir selon lui le même succès -En votant pour un nouvel Empire, les français et même l'Europe seront épargnés de tous les maux, de l'anarchie Ils seront plus forts pour combattre les opposants, il n'y aura plus, selon lui, de rivalité (ce qui est très utopique voir naïf) car tous respecteront ce nouveau régime (idée de dictature -Il termine (l52) à mettre en parallèle le peuple et la Providence. A travers cette proclamation, Louis Napoléon tente de convaincre les français que ce coup d'Etat est juste et légitime. En effet, selon lui l'Assemblée était un trop grand danger pour la patrie car ses décisions mèneraient inévitablement à la révolution. De plus, il tente de démontrer en quoi la Constitution était une aberration. [...]
[...] Cette situation est relativement ironique puisque selon l'article 68 : toute mesure par laquelle le président dissout l'Assemblée nationale [ ] est un crime de haute trahison. Par ce seul fait, le président est déchu de ses fonctions ; les citoyens sont tenus de lui refuser obéissance ; le pouvoir exécutif passe de plein droit à l'Assemblée nationale ce qui signifie que le peuple ne devrait pas l'écouter. -Il évoque que l'on veut lui lier les mains (l14) = état de victime, de martyr. [...]
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