Conservation de la mémoire, Première Guerre Mondiale, anciens combattants, association des Souvenirs Français, association des mutilés, union des aveugles de guerre, culte du soldat inconnu
L'histoire est différente de la mémoire, cette dernière c'est ce que l'on se souvient avec l'oubli, la réduction ou l'agrandissement des faits, par crainte de l'oubli, l'exagération pour embellir, ...
Pour conserver cette mémoire, les associations des anciens combattants s'organisent, des commémorations des morts sont faites et on constitue des lieux de mémoires liés aux combats les plus violents comme la Somme, Verdun, avec cependant une mémoire sélective.
[...] Mais en 1915 il y a un problème vu le nombre de victime de guerre et un débat national débute. L'association est présente dans ce débat afin d'affirmer le droit des mutilés dans la société, pour qu'ils aient des aides, des emplois privilégiés il faut trouver un moyen de les réintégrer dans la société civile et qu'ils vivent dignement. Pour Clemenceau ils [les mutilés] ont des droits sur nous Le 31 mars 1919 la loi sur la pension posant le principe de droit à la réparation de l'Etat à l'Homme. [...]
[...] La Guerre de 1870 Pendant la guerre de 1870, les choses commencent à changer. Mais c'est en particulier celle de 1871 menée par Gambetta qui change réellement la donne. C'est hommes volontaires auraient le droit à des honneurs plus marqués, et cela est accentué par la création d'associations du souvenir qui en 1887 fusionnent sous "Le Souvenir Français". Cette association soutiendra le projet des tombes militaires voir des ossuaires à la fin de la guerre, mais les communes ne peuvent que faire le maximum sans rien promettre. [...]
[...] Le lendemain de la paix des solutions différentes en fonction des pays, avec des choix difficiles devra pourtant être proposées, prises et appliquées. Faut-il par exemple nationaliser les morts pour la France qui n'étaient pas français et donc de faire un cimetière unique pour tous ? Ou alors privatiser et qu'au final que chaque famille récupère sont mort ? Les Britanniques opteront pour la nationalisation de l'ensemble de leur combattant. Et en plus le lieu où le soldat est mort sera lié à lui. [...]
[...] Création de l'union des aveugles de guerre Fédération des blessés de la face. A la fin de la guerre, c'est la chambre Bleue Horizon qui sera sensible à tous ces problèmes jusqu'en : instauration d'une retraite des anciens combattants. Il y a donc une succession d'effort suite aux pressions massives et efficaces des associations des anciens combattants pour aider ces derniers. Il y aura à la fin de la Grande Guerre tout de même 650 milles pension aux veuves et orphelins et 900 milles pensions à des ascendants. [...]
[...] En septembre 1919, à la Chambre des Députés, le débat repart au sujet du Soldat inconnu. Mais certains hommes veulent le Panthéon et d'autres veulent un autre lieu. Le 25 octobre la loi est votée visant à glorifier les morts, mais le lieu du monument commun n'est pas encore indiqué. Le 8 novembre 1920 tout ce fait ; la solution : le bref passage du cercueil du Soldat inconnu qui ira à l'Arc de Triomphe. Reste la question du choix du soldat en question. C'est Maginot qui sera chargé de cela. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture